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herbv
| A la fin du volume précédent, un nouveau personnage faisait son apparition : Shinichi Misaki, un lycéen surdoué en sport qui a décidé d’être le prochain champion inter-lycé de boxe après avoir abandonné le base-ball, n’ayant plus rien à gagner dans cette discipline. Son arrogance est insupportable aux membres du club de boxe du lycée de Kimoto. C’est ainsi que, sous les yeux de Katsu-fille et de M. Satoyama, un combat qui pourrait se révéler décisif pour la suite de carrière de Kimoto ou de Misaki commence. Pendant ce temps là, Katsu-garçon reçoit de surprenantes marques de sympathie de la part du père de Katsu-fille, ce qui va le plonger dans des abîmes de réflexion.
Cette fois, l’histoire s’emballe et un événement d’importance va se produire, donnant une toute autre direction à la trame principale. On sent que l’on s’approche de la fin de la série (plus que 7 volumes) et que Mitsuru Adachi a décidé de passer à la vitesse supérieure. Mais il le fait avec la délicatesse et la sensibilité qu’on lui connaît. Certes, ça bourinne pas mal dans ce volume où le sport, boxe et baseball, est très présent mais sans l’exagération et les longueurs si coutumières des shônen de sport. Réalisme (enfin, si l’on veut) et subtilité sont toujours présent même quand la romance cède le pas à l’action sportive. Cela reste passionnant à lire et on est accroché à la série plus que jamais.
Enfin, terminons ce texte par de nouvelles félicitations envers la version française de Katsu! Là où Glénat multiplie le bâclage et le manque de professionnalisme pour ses séries d’Adachi, Pika continue à nous proposer une adaptation qui frôle la perfection. Traduction des textes très réussie, adaptation graphique impeccable, scans parfaits et impression de qualité, le tout à un prix très correct, il n’y a aucun reproche à faire. On a là le travail que tout éditeur digne de ce nom devrait proposer pour l’ensemble de ses mangas. Il est très regrettable que l’éditeur n’ait pas annoncé d’autres séries du mangaka, laissant ce soin à Tonkam, autre "grand" éditeur de piètre qualité devant l’éternel.
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