| |
| |
 |
|
|
|
| |
herbv
| Mitsuru Adachi est un mangaka de qualité supérieure et Katsu! 4 le confirme. A la fin de ce volume, l’histoire est dorénavant bien lancée : Katsu-garçon est réellement un boxeur de talent même s’il ne semble pas encore en avoir pris conscience lui-même. Le combat amical opposant les deux Katsu, qui s’est déroulé dans le cadre de la préparation au duel opposant Katsu-fille à Taka, son ami d’enfance, a servi de révélateur, tout au moins de confirmation, pour un certain nombre de personnes, dont le lecteur. L’ascension vers le titre de champion est commencée.
Si ce volume est presque entièrement consacré au combat opposant les deux Katsu et à ses conséquences, on ne ressent aucun phénomène de délayage, aucun ennui car il n’en reste pas moins très prenant et clôt la partie introductive de la série. Grâce à son talent narratif et à la grande qualité de son dessin, l’auteur réussit à passionner le lecteur. C’est qu’il maîtrise parfaitement la dimension comique en plaçant les interventions des personnages secondaires au meilleur moment pour rythmer un combat qui se déroule sur pratiquement la moitié du volume. C’est qu’avec la belle brochette de spectateurs au combat, Minori, l’amoureuse et jalouse reporter du journal du lycée, Kyota, le copain de Katsu-garçon, et Funada, le crétin présomptueux de service accompagné de ses deux sbires, l’auteur s’en donne à cœur joie pour nous ficeler quelques dialogues bien savoureux. Il profite aussi de ce volume pour placer quelques clins d’œil de mangaka à destination de son lecteur, comme il aime souvent le faire. Certes, ça n’est pas très subtil mais c’est redoutablement efficace, du moins envers ceux qui apprécient ce genre d’humour.
Toujours aussi impeccablement réalisé par Pika aussi bien au niveau de la traduction / adaptation des dialogues que de l’adaptation graphique, Katsu! continue donc à enchanter le lecteur. Heureusement car la concurrence sur le créneau du manga d’Adachi est plutôt acharnée actuellement avec pas moins de 4 séries en cours dont le poids lourd Touch qui, dès le premier volume, a confirmé sa réputation de chef-d’œuvre du maître de la « comédie scolaire ». Mais foin de ces considérations et contentons nous d’apprécier cet excellent moment de lecture.
|
|
|
|
|
|
| |
| |
