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| Cette nouvelle étape du parcours initiatique de Jérôme, l'apprenti libraire, commence avec un tremblement de terre. Mais Jérôme n'est pas un héros et reste planqué dans la cave de la librairie. Le calme revenu, son patron décide de lui léguer la librairie et Jérôme saute sur l'occasion. Progressivement, son petit monde évolue : Bourrique devient encombrante, les discussions avec Sultana indispensables et parfois même troublantes. Jérôme lit Gombrovicz : “l'ennemi c'est la forme”. Désarçonné par ses nouvelles responsabilités, par ses élans amoureux et des situations inédites, Jérôme est face à l'informe... est-ce cela, l'âge adulte ? |
  mokona noir
| C'est trop mignon ! Le dessin est tout petit (je le déconseille à ceux qui ont une mauvaise vision de près), avec de toutes petites cases. C'est en noir et blanc, réalisé peut-être au stylo bille, en tout cas avec un aspect griffonné mais sans être trop brouillon. C'est tout simple comme dessin mais c'est très poétique. Le mot qui me vient quand j'y pense est "mignon".
Ces histoires de Jérôme et Sultana (ce tome et les autres) racontent Jérôme qui est libraire et qui essaie d'écrire (et écrire c'est difficile), Sultana son amie qui lit beaucoup et est cliente de sa librairie, son âne, son chef (le propriétaire de la librairie). Ca passe dans un petit monde aux décors orientalistes (mais c'est seulement un décor car rien dans l'histoire ne laisse à penser que cela se passe en Orient), en tout cas c'est beau. Jérôme habite dans une jolie roulotte, la campagne autour aussi. En fait, le récit est presque impossible à décrire mais il est hautement poétique.
Voilà donc un bien bel album soutenu par un dessin et un récit qui sont en parfaite cohérence, poétique et mignon. |
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