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| Et si un jour, la terre... |
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  Thierry
| Au début de cette histoire, Jeremiah et Kurdy sont perdus au milieu de nulle part, en panne sèche. C'est également l'impression que me laisse cet album qui manque cruellement d'inspiration.
Hermann considère ses personnages comme 2 électrons libres qui débarquent au milieu d'une situation dont ils n'ont a priori aucune raison de se mêler, mais dans laquelle ils interféreront bon gré, mal gré, parfois même sans s'en rendre compte. Dans la cas présent, Jeremiah et Kurdy acceptent d'escorter un convoi en échange d'essence. La consigne est claire. On ne pose aucune question. Pourtant, les événements étranges ne tardent pas a se manifester.
L'accroche est classique, et on se dit qu'Hermann a suffisamment de métier pour en tirer un honnête album. Malheureusement, le scénario ne tient pas la route une seconde. Il ne se passe quasi rien tout au long des 46 pages. Hermann a d'ailleurs cru bon de rajouter une intrigue secondaire en mettant sur la route de Jeremiah un ancien ennemi bien décidé a lui faire la peau. Mais son seul apport a l'histoire est d'assurer le nombre de planches. Jeremiah se la joue même psy et astrophysicien devant un Kurdy médusé. Quelques éléments typique de l'univers d'Hermann pourraient laisser croire que l'intrigue va s'ameliorer au fil des pages. L'environnement hostile rappelle parfois les marais des "eaux de la colere". Le singe qui suit le convoi apporte cette touche d'absurde qu'Hermann apprecie. Il ne s'agit en fait que de gimmicks qui ne peuvent dissimuler la vacuité de ce 25e tome.
J'ai franchement eu l'impression d'un je-m-en-foutisme complet. Un album qu'on peut éviter sans problèmes, a mon humble avis. |
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