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| Yaphet Kotto est un grand ponte de la mafia urbaine. Son secteur : la marijuana. Ses meilleurs exécutants, les frères Arnold et Willie, son meilleur contact : Priest, les protagonistes des deux premiers volumes de la série. Aujourd'hui, c'est au tour de Yaphet de prendre le devant de la scène. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que le petit bonhomme n'a pas le vent en poupe. Commerce déficitaire, dernière cargaison de drogue de mauvaise qualité, fuite des clients... Sans oublier le Conseil qui se montre de plus en plus hostile à son égard, de moins en moins patient... Voici la déchéance d'un homme sans scrupule dans une atmosphère afro-américaine brossée de main de maître et qui va entraîner dans le sillage de son inéluctable chute Arnold, Willie et Priest.
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  coacho
| Je l’ai attendu ce tome 3, oh oui !
Je n’ai eu à me mettre sous la dent que la parution de l’intégrale en N&B de Némo pour pouvoir assouvir ma soif de Brüno.
Et enfin, le tome 3 d’Inner City Blues arrivait !
Qu’en dire de véritablement objectif ? Ben… Pas grand chose tant mon avis est subjectif !
Si vous aimez les histoires blacks des seventies, l’ambiance Starsky & Hutch, ou celle des « Funky Cops », Huggy les bons tuyaux, la came, la musique d’Aretha Franklin, de Nina Simone, d’Oke & Tina Turner, de Jay Hawkins, les papiers-peints psychédélique, le flower power, les Village People, la lumière des boules à facette, l’art contemporain, les grosses voitures carrées, la baston, les coups de feu et les entourloupes, Inner City Blues est fait pour vous ! Ce 3° tome se recentre sur Yaphet Kotto, membre d’une organisation du crime qui veut le mettre sur la touche pour ses mauvais résultats. C’est un peu moins speedé que le tome 2 mais on prend un vrai plaisir à retrouver cet univers de malfrats qui nous sont pourtant sympathiques… Arnie & Willy sont aussi moins présents mais ils vont avoir à porter le rebondissement final que nous attendons tous… A vous de lire !
En tout cas, si la série ralentit un peu, elle n’en reste pas moins passionnante par d’abord un graphisme unique qui caractérise le trait de Brüno, puis par un sympathique cours d’Art contemporain qui arrive didactiquement, sans casser l’intrigue, à prendre 4 planches (12 à 15) et à nous parler de Maurice Dupré, et enfin parce que l’atmosphère de cet album respire plein de bonnes choses. A lire dans la continuité !
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