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| Il pleut sur la ville. A l'abri des portes cochères, sous une couette, ou bien encore dans un bac tabac, la pluie va agir comme un catalyseur sur les personnages qui vont se révéler à travers des disputes d'amoureux, des rencontres avortées ou des conversations volées ...
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  Coacho
| Quel plaisir de voir la réédition de cet album que je n’avais pas pu me procurer lors de sa première édition !
Le simple fait de tenir un album de Peyraud m’enchante déjà tant je suis séduit par son trait fin, racé, et élégant.
En sept saynètes, et avec son ton habituel, Peyraud va nous dépeindre ces petits riens de la vie qui sont autant d’histoires capitales pour chaque personne qui les vit.
De l’amour manqué à la journée passée sous la couette en passant par des retrouvailles difficiles, chaque histoire, pourtant si différente l’une de l’autre, aura le même rythme : celui de la pluie qui tambourine et affecte le moral.
On attend souvent de la pluie qu’elle lave, nettoie, efface, au propre comme au figuré, mais souvent, avec amertume, on constate que le mal reste…
A noter la dernière histoire qui est un écho formidable à la chanson « Châtenay-Malabry » de Vincent Delerm qui me donne des frissons à chaque fois que je l’écoute.
Une description par l’absence d’une fin de week-end qui plonge dans la solitude.
Avec une sensibilité peu commune, Peyraud vient souligner de son trait gracile des histoires qui sonnent juste à chaque fois, comme une mélodie dont chaque note serait … une goutte de pluie. |
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