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| Un jeune homme part à la guerre, accompagné du frère de sa bienaimée, et une rivalité destructrice va peu à peu naître entre les deux guerriers… laissant derrière lui un secret bien caché…
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  thierry
| Retour à la mythologie pour Nicolas Presl. Une hydrie, ou kalpis, est un vase fermé muni de trois anses, deux latérales permettant son transport, et une à l'arrière permettant de verser. Elle est utilisée pour recueillir et transporter l'eau. Voici pour l'explication du titre, une hydrie jouant un rôle central dans cette histoire.
Dans la Grèce antique, un jeune homme est amoureux de la sœur de son voisin. Mais il vit aussi dans l'ombre de ce dernier. Plus beau, plus fort, plus courageux... La guerre va attiser cette frustration, tandis que la soeur et amante se morfond chez elle.
Nicolas Presl reste fidèle à lui-même. Son style reste aisément reconnaissable, même si pour la première fois, il n'y a pas à proprement parler de personnage de passeur, comme dans les récits précédents. Son histoire est plus terre-à-terre, presque organique par rapport à certains récits précédents. Ceux-ci paraissaient plus tournés vers la symbolique, dans l'exploration de l'altérité sous toutes ses formes. L'Hydrie continue de parler du rapport à l'autre, mais par le biais de passions dévorantes qui animent ses personnages. Je me demande d'ailleurs jusqu'à quel point il ne faut pas voir dans cette histoire une illustration des sept péchés capitaux. Le mélange de la Grèce Antique et d'un concept purement judéo-chrétien peut paraître improbable, mais Presl aime brouiller les cartes. Déjà, dans « Priape », il parlait en fait du mythe d'Œdipe, contrairement à ce que laissait supposer le titre.
Je reste séduit par un univers qui ne ressemble à aucun autre.
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