|
| |
|
|
|
|
| A Horologiom, toute la vie sociale et religieuse est fondée sur les lois de la mécanique... Comme le dit le culte du Grand Rouage,« Il faut que l'être annihile toute la part charnelle et émotive qui salit son comportement. L'homme animal ne doit pas exister ».
Hélas, un « homme animal » s'est introduit dans la cité un funambule nommé Mariulo, dont la vie ne tient plus qu'à un fil... ou à une clef. |
  oslonovitch
| Relecture de ce premier tome après une première découverte, il y a déjà un moment (à sa sortie).
Dans mon souvenir c'était vraiment vraiment bien, et en fait, j'ai quelques remarques à formuler maintenant
Le 1er tome est un album d'introduction, de présentation du monde d'Horologiom. On y découvre les remonteurs, les altruistes, etc... et surtout le mode de vie oppressée que supportent les habitants, qui doivent se faire remonter pour être déclarés aptes à la vie communautaire, comme une vielle bagnole qui passerait au contrôle technique...
Le monde imaginé par Lebeault est plutôt réussi, en tous les cas j'ai bien accroché. Ces robots portant un chapeau melon sont superbes, et l'univers imaginaire de l'auteur fourmille de détails sympathiques à découvrir.
Maintenant le héros arrive là par hasard, rien de répréhensible en soi (faut bien que le vieux procédé d'identification du lecteur à un des persos fonctionne toujours!) mais il n'est guère attachant ce petit mec tout maquillé sur la frimousse... En tant que lecteur je suis entré dans l'histoire sans problème mais ce héros ne me paraît pas être vraiment crédible ni avoir les épaules pour supporter ce statut.
Le dessin est en général superbe, avec des couleurs bien choisies, souvent dans le même ton en ce qui concerne la ville, ce qui renforce le côté totalitaire décrit. Par contre plusieurs planches sont franchements flous, ou du moins, leurs contours ne sont pas nets (je ne sais pas quel est le terme en langage pro ) et c'est vraiment vraiment pénible. Oui, je sais ce n'est pas tout l'album qui est comme ça, c'est un taux très peu élevé de planches mais quand même ça gache le plaisir. |
|
|
|
|
|
| |
| |