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  herbv
| Dans un monde futuriste et post-apocalyptique, l’humanité a perdu la maîtrise de la technologie des temps anciens et s’est regroupée en tribus qui s’entendent plus ou moins bien entre elles. Des machines zoomorphes hantent les lieux et elles sont de plus en plus agressives envers les humains qui les chassent pour en recueillir les ressources qu’ils ne sont plus capables de créer par eux-mêmes. Lances, arcs, frondes sont leurs armes, et il est devenu depuis quelques temps de plus en plus difficile de survivre à la confrontation avec des « animaux » protégés par un blindage et/ou des champs de force, bourrés de technologies comme des lasers, des canons lance-flamme, etc. Heureusement que ces machines sont particulièrement stupides et que l’exploitation de leurs faiblesses alliée à une grande mobilité (ou au contraire, à une furtivité bienvenue) permettent de s’en sortir. Cette recrudescence d'attaques des machines n'est en fait que le prélude à une catastrophe menaçant toute forme de vie sur Terre. Heureusement, une héroïne va se dresser contre cette menace dont la forme et l'origine sont inconnues, et même inimaginables...
Le premier tome du comic book commence juste après la victoire d'Aloy (la jeune fille que l’on incarne dans le jeu vidéo à l'origine de la présente bande dessinée) qui a réussi à déjouer un gigantesque complot qui aurait provoqué la fin de l'humanité. Elle n'est pourtant pas le protagoniste de cette histoire. Il s'agit de Talanah, la nouvelle dirigeante du pavillon de chasse, qui a obtenu cette position grâce à cette bonne Aloy. Cela permet donc aux fans de retrouver un des personnages les plus attachants du jeu vidéo. Malheureusement, cette joie est rapidement balayée par un dessin peu maîtrisé par une illustratrice choisie pour la qualité de ses fan-arts. Si, effectivement ses illustrations (visibles sur son site personnel) ne sont pas dénuées de qualité, il n'en est pas de même avec sa bande dessinée. Disons-le, outre le dessin sommaire et très figé (dommage pour un récit d'action), la narration, très classique, n'est pas toujours parfaitement claire. N'est pas autrice de BD qui veut... Ajoutez à cela un coloriste qui ne brille pas par son talent et une histoire convenue (pourtant conçu par une des scénaristes du jeu), vous comprendrez que ce produit dérivé (qui aurait pu être pire) est à réserver aux fans du jeu vidéo ! |
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