| La petite Dominique cache ses peurs, cache ses humeurs, pour mieux les dévoiler. La petite Dominique tache ses cahiers, gratte ses feuilles, les fait briller comme des souliers. La petite Dominique n’a pas peur des loups, elle n’a pas peur des campagnes. Pourtant les hommesloups ça existe, elle en a vu. Dominique Goblet tire de ses carnets une série de dessins qui compose un rêve agité, un feu de couleurs où se mêlent souvenirs d’images de famille, peurs de poils, de dents et d’os. Des maisons, celles des petits cochons, de la grand mère du petit chaperon, rouges, bleues, jaunes, des maisons dans la forêt, des maisons en bois où se cacher. Se cacher des loups, des hommes, des menteurs, des prédateurs. Sans distinction, enfant, adulte, la peur change de visage mais ne fait pas de prisonnier. |