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© Le Potager Moderne

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Fils de ses parents
ScénarioMathis Jean-Marc
DessinMathis Jean-Marc
Année2005
EditeurLe Potager Moderne
SérieHenri, tome 2
autres tomes1 | 2
Bullenote [détail]

Une enfance dans un village du massif Vosgien, au milieu des années 70. Un père maçon, une mère au foyer, une famille nombreuse. Des Lego, des rêves, l’envie de grandir, mais pas trop vite.

Le personnage de Henri est né en 1993 dans les pages de la revue « A suivre ». Certaines histoires ont ensuite été rassemblées en album aux éditions Paquet, en 1998. Laissé quelques années entre parenthèses, Henri connaît depuis quatre ans une seconde carrière dans la revue « Patate douce », depuis le premier numéro paru en mai 2001.

Autres publications:

L'autre grand con dans Patate Douce 1 (Patate Douce #1)
Le cirque dans Patate Douce 2 (Patate Douce #2)
Couic ! dans Patate Douce 5 (Patate Douce #5)

 

2 avis

MR_Claude
Henri est un petit garçon comme il y en a eu beaucoup, et comme il risque d'y en avoir longtemps. Ni ange ni démon, il aime ses légo, aimerait que ses parents lui offrent le cirque, aime beaucoup moins l'école et les engueulades.

Mathis, lui est un auteur comme il n'y en a pas tant que ça. En quelques cases, quelques pages, ses petites histoires font mouche, tendres et sombres à la fois. Le petit univers de ce petit garçon se peuple bien plus vite que dans beaucoup d'autres albums. Revenu à la bd après un long passage par les albums «jeunesse», Mathis offre ici un livre jeunesse pour les grands, mais à hauteur d'enfant. Pas de jugement d'adulte, les joies et les angoisses d'Henri sont celles d'un enfant et montrées sans détours, mais toujours avec une pudeur touchante. Ce qu'un enfant comme Henri ne dit pas, nous ne le saurons pas.

Alors peu importe de savoir si Henri, c'est Jean-Marc Mathis, s'il s'agit d'un récit autobiographique ou pas, peu importe de déterminer la part de vécu de tout ça. Le propos n'est pas là, et ces quelques histoires courtes touchent à quelque chose de plus universel. Pas besoin d'avoir été un petit garçon aimant la bagarre, ni d'avoir grandi dans une famille modeste. A la limite, pas besoin d'avoir été un petit garçon non plus. Ce qui importe c'est que Henri soit vrai. Ses angoisses, ses joies, tout sonne juste, avec une économie dans le propos et dans un dessin qui va à l'essentiel, caricatural sans être spécialement comique, exprimant à lui seul le fond de légère noirceur qui teinte ces pages. Mais à cet âge là, c'est bien connu, ça n'est jamais complètement noir, et ça ne dure jamais très longtemps, et c'est tant mieux.
Coacho
3 faisceaux m’ont éclairé le chemin qui mène à « Henri, fils de ses parents ».
Le premier fut la présence de Mathis comme scénariste de « Vincent mon frère mort-vivant » paru dans la collection Latitudes de chez Soleil.
Le deuxième fut ma lecture de « Pirouettes » de Charles Dutertre qui était édité au Potager Moderne.
Le troisième fut une rencontre virtuelle avec un Directeur Editorial qui se démène pour faire vivre sa passion par son implication et qui mérite d’être soutenu, Stéphane Godefroid.
J’avais donc un œil beaucoup plus attendri pour découvrir les 5 historiettes que nous proposait Mathis dans ce petit écrin à la couverture glacée.
Henri est un enfant des années 70 qui vit dans les Vosges dans une cellule familiale modeste dont le père, maçon, est le chef autoritaire qui a un perchant certain pour la boisson.
Malgré tout, Henri ne manque de rien et vit sa vie de petit garçon ordinaire confronté à ses premières adversités et jamais le dernier partant pour faire les bêtise que tout enfant fait.
Grâce à une finesse précieuse, Mathis nous offre une double lecture de son album, nous contant avec pudeur et humour les désarrois, qui se révèlent parfois marquants pour une vie, que vit Henri, peut-être une prolongation personnelle de ce qu’il était lui-même…
Avec beaucoup de justesse, il touche son lecteur en l’emmenant sur les chemins d’une insouciance que vient perturber de plus en plus régulièrement des éclairs de conscience.
Tour à tour enthousiaste puis désespérée, sa vie est rythmée par des émotions qui se font fortes et communicatrices, je vous l’assure, et les silences qui sont suggérés sont évocateurs pour tous. Le talent se reconnaît à cette facilité à faire passer ces émotions.
Un dessin particulier mais envoûtant, une calligraphie qui se rapproche de l’écriture d’enfant tout en renforçant ce sentiment de lecture d’un journal intime, je ne trouve que 2 défauts : le « nan » des cases 3 & 6 de la page 9 et le « stop » de la case 5 de la page 28 qui sont trop police de caractères informatique. Mais ça ne nuit en rien à l’ensemble !
Si vous aimez les Légos, les passages oniriques durant lesquels on s’imagine plus fort que tout le monde (aaahh cette stratégie du loup !), si vous voulez passer de la dureté à la légèreté sans manichéisme, si vous voulez sourire et rire de vos propres expériences, alors ce livre est fait pour vous. Un très très chouette album !

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