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  oslonovitch
| Avec "In Vitro Veritas" et comme son nom l'indique, Harry Curtis est de retour pour une nouvelle aventure qui mélange espionnage et aventures en mettant notre héros aux prises avec un savant fou (toujours le même). Mais comme si cela ne suffisait pas, Massonnet colle à Harry et ses belles moustaches un petit flirt, un sauvetage d'enfant tragicomique et une partie de kung-fu face à son propre clone… Autant dire que ça n'arrête pas, on n'a jamais une seconde pour reprendre son souffle et ça part vraiment dans tous les sens. Inutile de chercher une trame sérieuse ou une quelconque structure, il n'y en a pas. Et le gros point faible de ce deuxième tome, comme du reste de son prédécesseur, c'est le manque de véritable humour.
Massonnet aurait pu adopter un ton comique, un réel esprit satirique ou parodique, bref, opter pour un pastiche comique. Au lieu de ça il se contente de dérouler une histoire classique à l'extrême avec des ressorts vus et revus et surtout qui ne prêtent jamais à rire, à peine à sourire… C'est bien dommage.
Quant au dessin, il est à l'image du scénario : classique et qui rate sa cible, cette fois à cause de phylactères trop abondants, d'un trait trop gras. Même dans son dessin, Harry Curtis ne parvient pas à trouver son rythme ni son style…
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