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  herbv
| Hiro était le meilleur joueur de baseball de son collège mais un problème au coude l’avait contraint d’abandonner ce sport. Nouvellement arrivé au lycée, il décide de se mettre au football, le sport à la mode. C’est ainsi qu’il va faire connaissance de nouveaux camarades comme l’insupportable Kiné, sportif hors pair faisant lui aussi partie du club de football, ou comme la jolie mais très maladroite Haruka Koga, manager de ce qui n’est même pas un club de baseball. Parallèlement, nous faisons la connaissance d’Hikari et de Hidéo, les amis d’enfance d’Hiro, ce dernier étant un champion de baseball dans son lycée. Mais il semble y avoir plus que de la simple amitié entre certains des protagonistes. C’est ainsi qu’il semble devoir nous être proposé deux triangles sentimentaux, voire un carré même s’il est trop tôt pour voir où l’auteur veut nous emmener.
La première chose à laquelle on pense lorsqu’on ouvre ce premier volume de la série H2 est « encore du Adachi ». Après avoir été longuement ignoré par les éditeurs francophones, le mangaka nous est à nouveau proposé à la lecture, cette fois-ci par Tonkam. Le problème est qu’il y a déjà trois de ses séries en cours de publication et que l’on commence à saturer, surtout qu’il s’agit là encore d’une comédie comico-sportivo-sentimentale pour garçon. Ça commence à faire vraiment beaucoup et la saturation est incontestablement là. Surtout que si H2 ne semble pas devoir être une mauvaise série, l’impression de déjà-vu est très présente si l’on suit déjà Rough et Katsu!, sans oublier Touch qui se passe aussi dans l’univers du baseball.
Ce sentiment de ras-le-bol est amplifié par un certain nombre de défauts. La narration est assez confuse, assez peu linéaire car ne cessant pas d’aller et venir entre Hiro et Hikari. Malheureusement, les enchaînements sont assez ratés et il faut un petit temps d’adaptation à chaque fois que l’on change de personnage principal, ce qui est assez pénible. Cette confusion est alimentée par des personnages principaux très ressemblants à ceux des séries Rough et Katsu!, donc source de confusion, et par une adaptation française de Tonkam plutôt ratée. Il résulte de tout cela qu’on peut avoir beaucoup de mal à rentrer dans l’univers de cette nouvelle série de Mitsuru Adachi. Mais ne désespérons pas, Rough avait eu aussi un peu de mal à démarrer avant de devenir excellent.
A propos de l’adaptation française, on se plaignait de la qualité de celle de Glénat mais Tonkam nous démontre qu’il est tout à fait possible de faire pire. Cet éditeur est désespérant. Plus le temps passe, plus il a des moyens financiers et humains importants, notamment grâce au rachat par Delcourt, plus il produit un résultat d’une incroyable médiocrité. L’adaptation ne semble pas du tout fluide à de nombreux moments. Pire, on se retrouve parfois perdu dans les dialogues. Il est possible que cela vienne de la version originale mais on peut penser que c’est surtout le résultat d’un travail bâclé, surtout avec le lourd passif de Tonkam en la matière. Et ce n’est pas le travail minimaliste au niveau des onomatopées, même lorsque leur traduction est indispensable pour une bonne compréhension de la case, qui plaide en la faveur de la présente adaptation. |
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