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| Une tasse de thé ? Un nuage de lait ? Un soupçon de poison ? À première vue rien ne semble différencier le très sélect club de Green Manor d'autres clubs anglais. Pourtant, derrière ces murs épais, au creux de ses profonds fauteuils, se cache le plus grand ramassis d'escrocs, de bandits et de meurtriers que la reine Victoria n'ait jamais connu. |
  frads
| Si vous hésitez à relire les Conan Doyle que vous lisiez dans votre jeunesse, et que l'un des facteurs de votre hésitation est la peur de vous barber par le sérieux ou la longueur, alors mettez-vous à Green Manor!
C'est LA bande dessinée qui a montré au 9ème art qui est Fabien Velhmann, ce jeune scénariste qui a maintenant la confiance absolue de tout le monde de la BD.
Velhmann a vraiment frappé fort avec ces histoires à dormir debout de peur d'être mort... de rire. Enfin on ne peut pas dire que les crises d'hilarité fusent à tout moment dans cet album, mais tout est dans l'ambiance générale, les dialogues au second, voire au troisième (mais tout est relatif) degré...
Cet album est aussi LA caricature parfaite du monde des gentlemen anglais, des Blake et Mortimer de pacotille, des bas-fonds de culotte de la capitale Anglaise. Velhmann est efficace à toutes les pages de cet album qui fait très bien d'être ici classé en one shot.
Mais cette série ne serait rien sans Bodart et son dessin alerte mais soigné, léché mais caricatural. Là aussi, Bodart, qui n'avait pas sorti beaucoup d'albums jusque là, sort un dessin d'une maturité et d'une assurance exemplaire.
Green Manor c'est tout un univers qui semble à la fois si réel mais en même temps si dérisoire... Mais n'est-ce pas là l'essence même de cet album? |
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