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herbv
| Shizuku Kanzaki, toujours assisté de Miyabi Shinohara, doit résoudre l’énigme du dixième apôtre entre deux résolutions d’affaires de cœurs, d’inimitié ou commerciale. Quant à Issei Tomine, lorsqu’il n’est pas accaparé par la recherche d’un des apôtres, il trouve mille et une façons de se rapprocher de l'esprit de son père adoptif, par la méditation ou par l’épreuve. En effet, rappelons que les apôtres sont des vins exceptionnels qui doivent amener à la découverte des « gouttes de dieu », le vin qui permettra d’hériter de la fabuleuse cave de Yukata Kanzaki, cet œnologue de génie disparu à un âge tout à fait respectable. En tout cas, il faut se presser, l’exécuteur testamentaire, Robert Doi, voit sa santé décliner de plus en plus, et il semble qu’il ne devrait plus tarder à rejoindre son ancien ami dans l’au-delà.
Avec le trente-deuxième tome de la série Les Gouttes de Dieux et pratiquement dix années de parution en francophonie, les auteurs en sont à peu près au même point. Il faudrait peut-être songer à se perdre un peu moins dans les histoires secondaires ne servant que de prétexte pour mettre en avant tel ou tel vin (pour ne pas dire tel ou tel propriétaire) et à conclure ce récit initiatique. Malheureusement, et c’est là le principal défaut de nombreux mangas : on continue, quitte à diluer à outrance l’intrigue principale, tant que le succès est là. C’est une des malédictions de la prépublication. Le joli dessin bien léché ne suffit plus à intéresser et la lecture de chaque nouveau tome se révèle être un pensum. Heureusement que les bibliothèques municipales proposent la série à leurs abonnés, ça permet de continuer sans se ruiner dans quelque chose qui ne vaut plus son prix... |
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