Le dessin reste le même. Juste. Sacco continue sa mise en image des terribles témoignages recueillis lors de ses 4 séjours dans la ville bosniaque. Il nous parle de son quotidien avec les rescapés, de Riki qui ne peux toujours pas s'empêcher de pousser la chansonnette, de la découverte de Sarajevo, de la fin de cette guerre inutile. On en comprend mieux les tenants. Certains enjeux, certaines erreurs aussi.
Soyons clair, le tome deux de Gorazde n'est pas plus mauvais que le premier (j'avis décerné mon coup de coeur pour celui-là) mais l'émotion de la découverte n'est plus là. Et puis ça aurait fait un seul et beau même ouvrage, les deux volumes réunis. Alors forcément...