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herbv
| À quatre tomes de la fin (la série en totalise 15), Gokusen s’oriente vers la conclusion de son intrigue amoureuse. En effet, Kozueko Motimoto, l’auteure, remet sur le devant de la scène le triangle amoureux formé par son héroïne, Yankumi, l’élève de cette dernière, Shin, et Maître Shinohara, l’avocat du clan Kuroda. Pour cela, rien de mieux qu’une possible rivale pour exacerber les sentiments des uns et des autres. Une amie d’enfance jolie comme tout, manifestement amoureuse de Shinohara, est un personnage parfait pour cela. Cependant, difficile pour Yankumi de bénéficier de l’atmosphère adéquate afin de réussir à déclarer son amour, quand ses élèves de la terminale 4 rodent dans le coin, alors même que l’action se passe à des centaines de kilomètres du Lycée Shirokin, à Hokkaidô.
Néanmoins, les amours de Yankumi ne sont pas le seul sujet de la série. L’arc dédié à la fermeture du Lycée Shirokin étant clos, le nouvel enjeu dramatique se définit autour de la succession à la tête du clan Kuroda. En l’absence d’héritier, il faut trouver un successeur au troisième chef. C’est ainsi qu’on se doute que le choix va tourner autour de Mam’zelle, même si son grand-père veut la laisser à l’écart afin de respecter son choix de devenir enseignante au lieu d’être l’épouse d’un yakuza, fut-il chef de clan. Il résulte de cette orientation de l'histoire un tome à l’humour nettement moins débridé que d’habitude, au détriment du développement de l’intrigue amoureuse. Heureusement, cela n’empêche pas que ces neufs nouveaux chapitres sont extrêmement plaisants à lire. |
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