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herbv
| Alors que l’adaptation de Samourai Kitchen 2 se termine, l’arrivée d’un responsable allemand provenant de la branche européenne de Solidus Works semble devoir remettre en cause un certain nombre d’éléments semblant acquis pour le jeu, à la grande contrariété de Nanami. Pendant ce temps-là, un autre projet se met en place autour de Sensui Izuru. Connu sous l’acronyme de SOUP, il consiste à fédérer autour du développement d’un jeu pour les consoles de la nouvelle génération plusieurs studios appelés ainsi à travailler conjointement. Taiyô Tenkawa sera-t-il capable de travailler avec d’autres développeurs aux aspirations et aux buts complètement différents des siens ? Le Studio G3 et sa patronne Hoshino Tsukiyama en ont pourtant bien besoin, à moins de vouloir continuer à faire de bêtes animations pour des sites internet ou des machines à sous.
Avec le second volume de Giga Tokyo Toybox, l’histoire se recentre sur les deux personnages principaux de la première, et courte, série : Taiyô et Hoshino. Outre une narration efficace et un dessin agréable, on apprécie tout particulièrement le réalisme du monde mis en place par le scénariste. Les enjeux d’un développement sur les consoles dites de la nouvelle génération sont abordés clairement, notamment à propos des contraintes budgétaires que cela implique. Une certaine réalité de la culture otaku japonaise avec la dérive vers le moé qui ne touche pas que l’animation et le manga mais aussi le jeu vidéo n’est pas oubliée non plus. C’est ainsi que les deux auteurs réussissent à nous passionner pour l’histoire d’une petite société banale mais qui a la chance d’être dans le domaine de l’édition. C’est ça le talent ! |
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