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  thierry
| Et pourtant, Gantz s'annonçait presque bien. Après une mise en place intrigante quoiqu'un peu longue, on était en droit d'espérer une série originale. Le premier tome n'est qu'une introduction qui ne lésine pas sur ses effets, comme fréquemment. Je me dis qu'il faudra attendre le deuxième tome pour avancer un peu dans l'intrigue. Ce ne fut guère le cas. Beaucoup de cris, une chasse a l'homme-poireau inutilement tirée en longueur, une belle dose d'hémoglobine... on a déjà envie de parler de routine. Le troisième tome est plus calme, mais j'aurais préféré en apprendre un peu plus sur gantz et voir un peu moins de gros nibards a faire pâlir Druuna d'envie. Autant dire l'intrigue n'avance pas, ou si peu. Enfin, ce quatrième tome parait et, d'une naïveté confondante, je me dis que cette fois, ça va bouger. Pendant 200 pages, ça bastonne, ça gesticule, ça saigne... mais nulle trace ne fut-ce que d'un semblant d'histoire. Par contre, la complaisance est bien présente avec une violence trash même pas tempérée par un soupçon de second degré. Et gantz ne serait pas tout-a-fait ce qu'il est sans sa lolita aux seins démesurés qui ouvre chaque chapitre. Vraiment, gantz a ce cote vulgaire et ennuyeux des fantasmes d'adolescents perturbes: de l'ultra-violence malsaine et répétitive associée a un érotisme grotesque. A lire en se passant "Canary Bay" en boucle. Ou a éviter. A vous de choisir. |
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