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| Deux adolescents trouvent la mort dans le métro en aidant un sans abris qui était tombé sur une voie. Mais alors qu'ils pensaient se rendre dans l'au-delà, ils se retrouvent dans une pièce où sont réunies plusieurs personnes. Apparemment la pièce, vide, ne contient qu'une sphère étrange qui leur donne pour ordre de tuer un homme au visage étrange qui semble être un envahisseur extra-terrestre. C'est alors que la sphère s'ouvre, laissant apparaître des armes ultra-sophistiquées ainsi que des combinaisons futuristes. Mais sont-ils revenus à la vie pour enrayer une invasion ou sont-ils déjà en enfer ? Qui les dirige dans l'ombre, et pourquoi les avoir choisis eux ? |
  Herbv
| Pour moi, ce manga fait l'apologie du voyeurisme par des scènes gore étalées avec complaisance à longueur de page et des scènes de cul totalement gratuites.
Pour la partie gore, est-il indispensable de montrer sur plusieurs cases la mise à mort des personnages avec les têtes qui roulent (comme par hasard), l'arrivée trash de la fille dans la pièce ou les scènes de meurtres dessinées avec tel un soucis de réalisme ? Depuis quand, lorsqu'on se fait écraser par un train, on se retrouve décapité avec la tête qui part voler sur le quai ? Et je vous fait grâce des innombrables scènes qui remplissent le manga.
Pour la partie cul, la fille est montrée nue sous toutes les coutures (alors que le type se voit affublé d'une mosaïque placée stratégiquement, chose qui m'a fait sourire à supposer que c'était de l'auto-dérision). Comme par hasard, les scènes de nus sont très (trop ?) bien dessinées, comme on peut le voir avec les seins écrasés de la fille quand elle s'appuie sur le héros juste après son arrivée. Très beau souci du détail, mais est-ce vraiment à l'honneur du mangaka ? Je ne le pense pas, il s'agit surtout d’exciter le lecteur en mal de sensations.
Dans le genre "réalisme" que ce soit au niveau du gore ou du cul, on peut penser à Coq de Combat. Mais là où les scènes de violence, gores ou de cul, servies par le dessin, apportaient quelque chose aux propos du mangaka, ici, on a juste de la complaisance malsaine.
Ce manga est exactement ce que dénoncent (en généralisant à outrance) certains : "le manga c'est que de la violence et du sexe". Difficile de le nier quand on voit un manga comme Gantz. De toute façon, à voir la bibliographie de l'auteur, pour moi, il est impossible d'avoir des illusions sur ce qu'il a voulu faire : un manga qui se vendra grâce au voyeurisme (sang et cul) avec une vague histoire plaquée dessus. Et pour moi, c'est aussi l'intention de Tonkam : faut vendre !
J'ai abandonné la lecture au 2ème volume, il paraît que le 3ème est très mauvais et que le 4ème est meilleur. Possible mais je dois dire que ça se fera sans moi. |
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