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| La gigantesque barbe du mal |
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  Cellophane
| Alors je l’avoue, je n’ai pas saisi la finalité de l’histoire, sa morale, la logique, ce que voulait nous faire comprendre l’auteur. Malgré cela, j’ai passé un bon moment en compagnie de cet ouvrage.
D’abord, j’ai trouvé les dessins superbes. A la fois simplistes et très travaillés. Les traits sont simples, assez ronds, les visages se contentent de points pour les yeux, d’un trait pour la bouche ; les vêtements sont faits de lignes droites ou courbes, pas un pli… Mais cela cadre super bien avec le monde proposé, lisse, évident.
Et en même temps, les plans larges foisonnent de détails, les ombrages sont magnifiquement travaillés, chaque case est un plaisir à lire !
Et puis le découpage est excellent ! Tout ce qu’il y a de plus carré pour, encore une fois, cadrer avec ce monde. Certaines pages proposent des cases originales, des mises en scènes super efficaces dans la narration.
Enfin, si je n’ai pas compris la finalité réelle du message, l’histoire est très sympa à suivre. Le monde présenté est terriblement crédible et tout ce qui est mis en avant, la banalité, la routine, l’effroi, la fascination, est mis en relief avec subtilité.
L’auteur a pensé à tout – toutes les solutions envisagées et problèmes posés découlent d’une logique sans faille.
Alors si je n’ai pas compris la morale, j’ai quand même passé un excellent moment !
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