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| Le cimetière des éléphants |
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  Lucky Luke
| Yves Chaland ou le dessin rétro à l'honneur. Dès les premières pages, on est séduit par l'esthétisme délicieusement suranné des personnages et des décors. Rien de déparerait dans un numéro de Spirou des années 50 (à la mentalité libertaire près...).
Le scénario de ce Cimetière des Eléphants est savamment décousu, c'est à dire pas trop, pour que le lecteur ne perde pas le fil d'Ariane d'une histoire qui amène en quelque pages notre héros de Neuilly au plus profond de la brousse...
Dans cette épopée, point de trésor perdu, mais une plaque photographique que nos trois héros (Freddy Lombard, donc, et ses amis Sweep et Dina) doivent retrouver au plus profond de la brousse. Sa particularité? Le célèbre explorateur Livingstone y apparaît.
La particularité de cette histoire est d'avoir une seconde partie qui traite également d'Afrique mais c'est là l'unique lien avec la première histoire. Freddy Lombard cherche à élucider la malédiction du cimetière des éléphants. Et au cimetière des éléphants, les hommes (blancs) sont les rois.
Ces deux aventures mettent en relief toute l'originalité que dégage le personnage de Freddy Lombard, sorte d'anti-Tintin fauché, pas toujours très courageux à la rationalité des plus limitées. Là où le blond à houpette de la rue du Labrador apparaît diaphane, presque terne ou incolore, Freddy lui vit ses aventures avec colère, tempérament et passion.
Certes, quelques limites scénaristiques viennent un peu assombrir le tableau, mais un tableau de très belle facture, et qui mérite incontestablement le coup d'oeil.
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