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| Qui pourrait imaginer que Kôtarô Higashino, un aimable garçon de café sans histoires, puisse être le serial killer sanguinaire qui terrorise la ville de Tokyo ? Surnommé le Tronçonneur, Kôtarô prend un malin plaisir à sectionner en deux les jeune filles qu’il rencontre sur son passage… Meurtrier sadique la nuit, il redevient un garçon doux et attentionné le jour sans éveiller les soupçons de qui que se soit. Mais voilà, que des événements étranges commencent à venir perturber l’existence tranquille de Kôtarô. Peu à peu, les cadavres découpés se multiplient dans les rues de Tokyo sans que Kôtarô y soit pour quelque chose. Y aurait-il un deuxième tronçonneur ? Qui donc imite ses meurtres ? Fonctionnant comme un thriller, Fraction nous plonge dans une enquête sanglante où se mêlent suspense et scènes choc. Un récit surprenant tant par son histoire que par son style graphique qui multiplie les trompe l’œil et les mises en abyme. |
  herbv
| Un tueur sanguinaire sévit dans la ville de Tokyo. Quatre jeunes filles ont été assassinées et tranchées en deux. Il faut dire que personne n’irait soupçonner un aimable serveur de café, même après qu’il ait commis un cinquième meurtre. De plus, à sa grande surprise, trois autres corps ont été retrouvés alors qu’il sait qu’il n’y est pour rien. Y aurait-il un autre serial-killer ? Pour le découvrir, il accepte de s’associer à une de ses collègues de travail, détective amateur à ses heures. Au même moment, un mangaka spécialisé dans l’ero-guro essaye de donner une autre orientation à sa carrière d’auteur de bande dessinée et en parle avec son responsable éditorial, une jeune femme qui cherche, au contraire, à le faire persévérer dans le genre qui l’a fait connaître. Elle songe même à le lancer à la recherche du tueur par le biais d’une série en manga où il pourrait créer des scènes de démembrements réalistes. Par quel coup du sort, ces différents individus vont être amenés à se rencontrer ?
Fraction est une sorte de récit à tiroirs qui propose à la fois un thriller, une fable horrifique, un exposé sur la manipulation narrative dans les histoires policières et un manga ero-guro particulièrement sordide. Il faut dire que Shintaro Kago est un spécialiste de l’érotisme gore. Le lecteur peut donc apprécier une histoire prenante à la construction originale avec des les personnages intéressants. Très rapidement, il sait qu’il se fait manipuler par l’auteur qui s’incarne dans un des protagonistes et qui le lui explique. Il en profite pour exprimer certains doutes sur l’évolution du marché du manga qui laisse de moins en moins de place aux mangaka alternatifs. Il en ressort une lecture passionnante même s’il ne s’agit pas d’un livre à mettre entre toutes les mains étant donné le nombre de jeunes filles nues coupées en deux dessinées dans un style réaliste, sans parler des scènes de sexe explicites, notamment dans les quatre nouvelles qui accompagnent l’histoire principale.
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