| Noémie jardine à grands coups de crayons dans sa mémoire, libérant au passage quelques tendres feuilles enfouies, ainsi qu’un fantôme engourdi voulant se dérouiller les jambes. Fouillis feuillu est l’exploration d’un jardin fantôme, celui de l’enfance. Que deviennent les personnes qui nous sont chères, les lieux que l’on connaît comme sa poche, les buissons touffus où l’on se réfugie enfant à l’abri d’on ne sait pas trop quoi. Toutes ces choses ont elles encore une réalité ? Vaut-il mieux oublier des souvenirs intacts, ou en garder des caricatures? |