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| “Il était une fois, non loin des côtes bretonnes, un petit bébé, qu’un druide avait mystérieusement déposé devant la porte d’un presbytère. Avant de repartir, une consigne fut donnée à la mère supérieure. L’enfant ne devait jamais connaître l’obscurité, car l’ennemi habite les ombres de la nuit, prêt à la posséder (…)” Ainsi débute La forêt, grand récit légendaire aux couleurs d’une rêverie celtique. C’est l’histoire de ce bébé – une fille, Titiana – qu’il va nous être donné de suivre. Promise au roi de Bretagne, la diaphane Titiana disparaît brusquement dans la sombre forêt des sorcières, sur le chemin qui doit lui permettre de rejoindre son futur époux. Merlin, âgé mais toujours plein de ressources, réunit en hâte une poignée de preux afin de la retrouver. |
  rohagus
| Je ne suis pas fan du dessin de Tiburce Oger. Je lui reconnais une vraie personnalité. J'apprécie ses décors travaillés, détaillés et souvent savamment alambiqués. Mais je n'aime pas vraiment les visages de ses personnages et je n'apprécie pas son trait que je trouve souvent trop confus. Ses cases manquent en outre de clarté et il faut parfois s'y atteler pour bien en déchiffrer tout le contenu. Il y en a qui aime ce style, ceci dit, mais moi j'accroche pas.
J'ai également cru que je n'allais pas vraiment accrocher au scénario de cette BD car le début ne m'avait pas tellement captivé. C'est une histoire dense, pas particulièrement complexe mais on serait bien en peine en début de lecture de savoir comment les choses vont se passer ensuite. Ce léger manque de linéarité m'a un peu déstabilisé et empêché d'être vraiment pris dans le récit, mais là aussi je pense que c'est un style sciemment choisi par les auteurs.
Mais en fait, j'ai fini par lire cet album avec un certain plaisir, le plaisir du divertissement, le plaisir de lire une sorte de légende ou de conte de fées à l'ancienne avec une intrigue assez changeante au fil des pages et des péripéties. |
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