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| Mary Launceston et Rupert Graves, les deux personnages récurents de la série “Fog”, prennent en charge Sarah, une jeune femme amnésique, sauvée d'un atelier clandestin des bas-fonds de Londres. Si elle ne se souvient que d'avoir été jetée dans la Tamise par des inconnus, ses manières sont celles d'une femme de la bonne société. Qui est-elle ? Pourquoi a-t-on cherché à l'éliminer ? Peut-être la solution de cette nouvelle énigme se trouve-t-elle à Inverness, en Ecosse, où d'étranges assassinats ont lieu... |
  thierry
| Le deuxième cycle de Fog s'était révélé assez décevant, pêchant aussi bien du cote du dessin que du scénario. Ce 5ème album redresse bien la barre, en tout cas au niveau graphique. Bonin propose une belle collection de trognes et se montre tout aussi a l'aise dans les bas-fonds londoniensque dans les paysages des highlands.
Je suis plus partagé par le scénario qui engendre une certaine frustration. Seiter multiplie les intrigues parallèles. Un photographe et un journaliste décèdent mystérieusement a Inverness. Une jeune fille amnésique est retrouvée dans un atelier clandestin. Une poignée d'Écossais semblent préparer un gros coup... La mise en place est réussie, mais laisse aussi le lecteur sur sa faim. La lecture est plaisante. Le mystère se met
doucement en place mais la frustration est aussi bien réelle. Finalement, Seiter n'a fait que nous montrer quelques faits apparemment sans liens, alors qu'il est évident qu'ils sont liés. Cette manière de procéder semble plutôt relever du truc de scénariste. Il utilisait évidemment la même technique dans les cycles précédents, mais de manière moins systématique que dans ce nouvel épisode. Le problème qui ne manquera pas de se poser par la suite sera de faire se rejoindre toutes ses intrigues de manière cohérente et équilibrée. C'est souvent à ce moment que l'on reconnaît le vrai talent du scénariste. |
CoeurDePat
| Cette nouvelle intrigue m'a paru à la fois claire et complexe. Claire parce que les enchaînements sont très compréhensibles et fluides, complexe parce que les deux histoires qui ont lieu en parallèle ne se recoupent guère pour l'instant, et qu'elles donnent lieu à de nombreuses pistes possibles.
Comme dans les précédents cycles, le surnaturel est là, qui pointe le bout de son nez, sauf qu'on ne le voit jamais, on le devine possible mais sans savoir si l'explication sera naturelle ou non.
Quoi qu'il en soit, l'album se dévore, et si les relations entre les personnages sont pour le moins atypiques, elles contribuent à créer un esprit intéressant.
Intéressant également, le graphisme de Bonin, qui ne cesse de se chercher, de se perfectionner. Si vraiment on veut chipoter, la 2ème case de la page 12 a une perspective vraiment bizarre, mais bon, voilà hein, c'est vraiment pour être chiant, là. :)
D'après Seiter, ce cycle devrait être différent des précédents... Alors quoi ? Explication naturelle à des phénomènes naturels ? |
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