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  Mael
| Avant d’être une star d’Instagram et de la hype zinesque risographiée, Baptiste Virot - alias Baptiste V., Bapton***, etc. - fut un blogueur ultra-productif dans la grande période. Il a sans doute été plein d’autres choses aussi ; d’ailleurs dans son bref édito (signé Baptiste viral) il nous écrit « Ce tome regroupe la 1re partie de mes carnets de l’été 2005. […] Pour ce qui est de moi, je suis né en 1987, et je suis actuellement au lycée et oui, la vie est dure ». Une manière de montrer qu’il a peut-être bien pris son temps, mais qu'il entend désormais en découdre.
Nous sommes dans du pur zine de carnet, mêlants crobards, autobiographie matinée d’underground américain (il s’en libèrera nettement), récits sans doute improvisés s’arrêtant là. Les deux acmés sont le décès de sa grand-mère (avec un intéressant passage sur l’exposition des morts) et la poussée progressive d’une espèce de bouton d’insecte bubon gangrène mystère ?
Flakes était un personal-zine particulièrement plaisant, sous influences évidentes et en même temps assumant de s’en ficher un peu. Un côté branque poseur contredit par la pertinence de certaines réflexions et le talent évident de l’auteur. Il n’y aura qu’un autre Flakes : Baptiste Virot aura fini par avoir le bac et s’en aller vers d’autres aventures (ce gars de l’Est est évidemment passé par les arts décos de Strasbourg), notamment en découvrant d’autres techniques que le dessin au crayon baveux sur un papier bof. C’était chouette aussi. |
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