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© L'Échappée

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La ferme des animaux
Année2016
EditeurL'Échappée
SérieOne-shot !
Bullenote [détail]

- P4. Le camarade Napoléon et la dictature porcinienne, [Récit complet], Freeman Don (S), Orwell George (S), Pett Norman (D)
- P34. La propagande contre elle-même, [Rédactionnel], Marcolini Patrick (S)
- P49. Repiblik zanimo, [Récit complet], Freeman Don (S), Orwell George (S), Pett Norman (D)
D : Dessin S : Scénario

En N&B

Dans les années 1940, George Orwell écrit La Ferme des animaux, une fable dans laquelle les animaux chassent leurs maîtres humains et instaurent dans leur ferme un nouveau régime politique qui tourne vite à la dictature. Entre les lignes, on comprend qu’il s’agit d’une charge contre le stalinisme.
À l’aube de la guerre froide, cette critique de l’URSS sonne tellement juste que la CIA et les services secrets britanniques décident, en 1951, de la transposer en bande dessinée dans le cadre de leurs opérations de propagande anticommuniste. Elle sera diffusée partout sur la planète, et prioritairement dans les pays du tiers-monde, devenus l’enjeu des luttes entre grandes puissances. Et notamment en langue créole, version que nous avons traduite pour l’édition de ce document exceptionnel pour la première fois republié.
Bien que cette BD démontre la puissance et l’originalité de la propagande américaine, elle reste extrêmement fidèle à l’œuvre originale, de sorte que son contenu subversif finit par annuler sa visée contre-révolutionnaire. Car la leçon à tirer de La Ferme des animaux est que, pour faire triompher une révolution, le peuple doit se débarrasser de ceux qui prétendent en prendre la direction.

Version française réalisée et traduite à partir de la version créole mauricien.

Le scénariste est désigné comme étant « Donald Freeman » dans le rédactionnel. Il s'agit vraisemblablement d'une confusion entre le dessinateur Donald (Don) Freeman (1908-1978) et le scénariste John Henry Gordon (Don) Freeman (1903-1972). C'est ce dernier qui était le collaborateur régulier de Norman Pett, notamment sur la série Jane.

 

1 avis

herbv
La Ferme des animaux est un court roman de George Orwell écrit au mitan des années 1940, avant la guerre froide américano-soviétique, donc. L’œuvre dénonce l’évolution de la révolution russe de 1917 qui a vu nombre d’idéaux socialistes détournés au profit d’une nouvelle classe dirigeante. Le succès du roman est tel que la CIA décide de l’utiliser à des fins de propagande. Il en résulte un film d’animation et une bande dessinée, les deux étant réalisés durant les années 1950. Pourtant, cette dernière, adaptée et dessinée par Norman Pett, est restée inconnue en francophonie jusqu’à ce que les Éditions de l’Échappée la proposent en version bilingue, française et créole.

En effet, la version BD la plus connue dans nos contrées est celle de Jean Giraud et Marc Bati produite en 1985 pour Novedi. Or, celle-ci est l’adaptation, pour ne pas dire le décalque du film d’animation de 1954, qui était lui-même une adaptation réalisée, et surtout modifiée, dans un but de propagande américaine. Pour avoir une version plus fidèle de la fable d’Orwell, il est nécessaire de lire le présent ouvrage. Norman Pett colle au plus près, à une exception notable critiquant le capitalisme, au texte original. Pour en terminer avec les adaptations, les visiteurs de la première édition du Pulp Festival se souviennent certainement de l’excellente exposition réalisée par Blexbolex et Loo Hui Phang en 2014.

Les Éditions de l’Échappée ne se contentent pas d’éditer en français la version de Norman Pett, elles proposent aussi la version source, publiée en 1970 en République de Maurice, non pas en anglais mais en créole mauricien. En effet, comme l’explique l’excellent rédactionnel séparant les deux versions, il a été impossible de retrouver une version directement traduite de l’anglais en français, alors même qu’elle est censée exister. Enfin, signalons la grande qualité formelle de la bande dessinée. Basée sur un dessin réaliste sans fioriture et composée de 90 bandes de quatre cases, chaque strip étant l’équivalent d’une phrase, l’histoire se lit facilement et ne subit aucun temps mort.
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