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| Une FEE.
Belle et nue dans les glaces éternelles.
La pureté d'un regard.
Le silence d'une larme.
Un pantin perdu dans une mégapole assiégée.
Le sang et la furie d'un peuple. Et la haine. Et la folie d'un empereur gangrené. Et le venin de la souillure qui s'étend sur le monde...
Récit féerique d'un amour-éternel, Béatrice TILLIER et TEHY tissent avec talent la passion de deux êtres séparés à travers les siècles qui ne rêvent que de se revoir, se serrer dans les bras et s'étreindre à jamais...
Une série couronnée de prix, une oeuvre magique et inoubliable auréolée de la grâce des fées. |
  petitboulet
| La première chose qu'on remarque en prenant le tome deux de Fée et tendres automates c'est sa couverture, magnifique, une des plus belles jamais réalisées à mon avis. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le contenu est à la hauteur du contenant. Téhy et Béatrice Tillier nous replongent dans l'univers merveilleux et violent où vit Jam, l'automate amoureux de sa fée qu'il veut retrouver à tout prix. Le flashback concernant la vie de Jam avant sa séparation d'avec la fée continue, et le côté dramatique atteind ici son climax avec la traversée du maitre des poupées de son couloir où sont entreposées toutes ses créations, qui veulent toutes que le maitre les délivre de la vie car ils ne peuvent supporter le carnage que font subir les hommes à leurs semblables.
Le dessin de Béatrice Tillier est une fois de plus magnifique, les expressions des personnages sont superbement rendues, et elle trouve ici un écrin à sa mesure avec le découpage de Téhy qui aime les cases gigantesques. Cela nous donne l'impression que les scenes d'action se passent au ralenti, particulierement cette traversée du couloir dépot dont je parlais precedemment.
Béatrice Tillier a aussi changé un peu sa palette de couleurs pour cet album, beaucoup plus dans les tons bleutés et blancs, pour souligner la pureté et quelque part l'inhumanité de la fée par rapport à Jam, où les couleurs étaient plus chaudes, tirant plus sur le rouge.
Un dessin et un découpage grandiose, un scénario attachant révélant des personnages qui, s'ils sont artificiels, n'en demeurent pas moins les véritables êtres doués de conscience par rapport à ces humains/animaux qui souillent tout ce qu'ils touchent, voilà un vrai conte pour adultes, qui évite le piège de la mièvrerie pour nous toucher réellement. Un livre que je referme avec une impression d'avoir lu quelque chose d'exceptionnel à chaque fois. |
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