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| Au coeur de CARLOTTA, mégapole tentaculaire.
La déchirure de deux êtres, un automate du nom de JAM, et une FEE inachevée par son créateur, qui mettront tout en oeuvre pour se retrouver et garder cette pureté qui est en eux.
Des milliers de petits elfes, gnomes, lutins et farfadets...
Un empereur déchu qui embrase les peuples...
Un conte magnifique et auréolé de la lumière des Fées, un amour éternel dépeint avec onirisme et violence par Béatrice TILLIER et TEHY dans un univers cruel, baroque et décadent, rongé par la folie de l'âme humaine... |
  jean loup
| C'est un de ces albums qu'on ouvre presque par hasard. Je n'avais pas beaucoup entendu parler de cette série, mais le titre, "Fées et tendres automates", m'a laissé entrevoir un thème original et accrocheur. Je me suis vaguement dit que si ce premier tome pouvait être à la bande dessinée ce que "Edward aux mains d'argent" est au cinéma, ce serait extraordinaire. Et puis j'ai rangé l'album, pas plus pressé que ça de le lire. Sans doute par peur d'être déçu. Que l'alchimie ne fonctionne pas. Que l'enchantement ne soit que dans le titre. J'ai tout de même fini par le lire. Et j'ai été émerveillé. Dans la cité de Carlotta, un personnage élancé, tout de noir vétu, joue les monte-en-l'air sur la façade d'un gigantesque bâtiment. Après avoir neutralisé deux gardes postés sur le toit du muséum, il déjoue les pièges et les alarmes avec une agilité peu commune, jusqu'à son but. Car parmi les merveilles que renferme le musée, une seule intéresse le mystérieux visiteur : une automate inachevée, une fée sans bouche. Une créature créée de toute pièce. A moins qu'elle ne soit plus qu'un simple automate ? Et ce cambrioleur, est-il aussi humain qu'il le paraît ? Les créations de l'homme peuvent-elles se révéler plus humaines que l'espèce qui les a engendrées ? Graphiquement, "Fées et tendres automates" est assez magnifique. Béatrice Tillier parvient à mettre un peu de sa féminité et de sa grâce dans son trait, qui du coup est empreint d'une émotion véritablement étonnante. Téhy lui rend justice avec un scénario fabuleux. J'ai refermé l'album en me disant que j'aurais aimé écrire cette histoire. Il n'est pas si fréquent que l'on admire une chose au point de regretter de ne pas en être l'auteur. Le découpage est parfait. L'écriture est limpide et chaude. Les scènes se suivent avec un bonheur. La mécanique de l'ensemble est parfaitement huilée. Ce premier album est d'une qualité exceptionnelle. C'est magique, aérien. Si la trilogie annoncée reste à ce niveau, on aura là une oeuvre majeure. N'attendez pas pour vous faire une opinion - c'est-à-dire pour être conquis. |
petitboulet
| Autant le dire tout de suite, je trouve que Fée et tendres automates est une des meilleures séries que la bd nous a apporté, toutes catégories confondues.Ce premier tome raconte l'histoire de Jam, un automate perdu au coeur d'une énorme mégapole appelée Carlotta, à la recherche de son seul amour, une fée.
Jam navigue entre deux eaux, deux style, un mélange d'action pure et assez violente et de tragédie. Et la sauce prend, au delà de nos éspérance, grâce à une véritable osmose entre le travail du dessinateur et celui du scénariste. Ce premier tome se place sous le signe de la colère et de la révolte, de la barbarie des hommes aussi, et Béatrice Tillier retranscrit très bien ces ambiances par des tons chauds, rouges et oranges, la couleur du feu, de la colère. Son dessin est magnifié par le découpage de Téhy, qui privilégie toujours des grandes cases, très allongées horizontalement ou verticalement, qui laissent la part belle aux gros plans et aux compositions d'envergure.
Quand à l'histoire... aaaaaaah... une superbe histoire d'amour coupée à la racine par la barbarie des hommes, une reflexion sur le concept d'humanité (Jam nous parait 100 fois plus "humain" que les hommes décrits dans le tome), des passages à couper le souffle, saturés d'émotions... Bref du grand spectacle, mais du grand spectacle subtil, tendre, triste aussi, où les sentiments sont exacerbés, où la tension est presque constante, où les plages de calme sont magnifiques de pureté...
J'ai l'air d'inonder cette chronique de superlatifs, mais c'est parce que cette série le mérite, elle mérite que l'on se l'arrache, que l'on se jette dessus... et que l'on se laisse embarquer dans le petit esquif de Téhy et Tillier, vous verrez,ce petit bateau ne paye pas de mine, mais il cache un paquebot immense et plein de surprises pour qui à le courage de s'aventurer à son bord. Alors? On lève l'ancre? |
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