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  jean loup
| Froideval est bien connu des amateurs de jeu de rôle, de micro-informatique et de bande dessinée. Pour se limiter à ce dernier domaine, rappelons qu'il est l'heureux scénariste des "Chroniques de la lune noire". Heureux, en ce sens que la série a connu un succès commercial indéniable. Talentueux, Froideval ? C'est un autre débat. J'avoue que sa série phare ne m'a jamais convaincu, surtout si on la compare au travail qu'ont pu fournir des Letendre ou des Chevalier. C'est donc avec un a priori suspicieux que je me suis plongé dans le premier volet de "Fatum".
C'est une histoire futuriste, qui puise dans le cinéma ("Le parrain") et le manga ("Appleseed", "Akira"). Don Cenetone étant mort dans des circonstances apparemment douteuses, c'est son fils qui lui succède à la tête des affaires. Le problème, c'est que l'héritier est un gamin en culottes sourtes et que les membres du clan n'entendent pas se laisser mener par le bout du nez par un gosse. Il va donc y avoir du rififi chez les mafiosi...
Le trait de Francard est vif, nerveux et dynamique. Il lorgne clairement du côté des BD nippones mais cela convient parfaitement au style du récit, très tourné vers l'action et les cyborgs au design impeccable. Les couleurs sont trop flashy à mon goût, mais je reconnais qu'elles s'intégrent bien à l'ensemble. Le scénario n'est pas mal fichu, mais la violence me paraît parfois un peu gratuite : le moins qu'on puisse dire, c'est que ça saigne ! Le personnage du gamin est parfois un peu agaçant, mais on s'attache tout de même à cette personnalité en bermuda et casquette.
On referme l'album avec le sentiment d'avoir lu un bon divertissement. Ni plus, ni moins. |
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