A partir de ce numéro, à travers le concept de « revue de bande dessinée schizophrène » Un fanzine carré se revendique comme espace éditorial d’expérimentation. En publiant à chaque numéro un livre totalement différent (papier, pagination, reliure, mise en page, mode d’impression, choix des auteurs, des histoires, préface, texte argumentaire et techniques publicitaires) avec seulement deux constantes, un format carré, qui pourra varier, et une édition proche du graphzine. En considérant l’ensemble du processus éditorial comme une activité artistique, et donc, comme terrain d’expérimentation. Le collectif Hécatombe entend affirmer sa volonté de ne pas faire de « l’édition à compte d’auteur », de ne pas être « une maison d’édition », mais bien un collectif d’artistes qui, entre autres modes d’expression, utilisent l’édition. Avec Abstien Gachet, Néoine Piffer, Naïma Pasche, Thomas Perrodin, Bertrand Betryson, Aude Barrio, Mathieu Dafflon, Andréas Kündig, Ben Marchesini, Pascal Michel, Yannis Macchia. Délicat, imprimé sur du papier 70 grammes, relié à la japonaise par un fil et habillé d’une jaquette légère, ce Fanzine carré Numéro A est une petite fleur fragile qui a mis quatre ans à éclore.