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  Mael
| Dans l'univers des personnages de Disney, il existe des variations super-héroïques. C'est Super Dingo, son pyjama et ses cacahuètes, ou Fantomiald, qui serait plus traditionnel si l'on oubliait l'épouvantable caractère de Donald, son alter-ego. En 1996, dans la pure tradition du genre, ce dernier a été reloaded, et devient Powerduck.
Dans un Donaldville plus futuriste (devenu Ducksburg) et avec un graphisme beaucoup plus proche du comics, Donald se retrouve affublé d'un bouclier magique par un étrange hologramme venu de l'espace et devient un « Gardien », chargé de protéger la Terre des menaces. Ici les terribles Évroniens, extra-terrestres se nourrissant des émotions des êtres vivants.
Même sans être conservateur, il y a de quoi être dubitatif dans cette version qui n'a pas grand-chose à voir avec l'original (et dont le pitch ressemble sacrément à du Green Lantern). Donald a beau garder un peu d'humour, son mauvais caractère et sa légendaire malchance, le tout est un peu trop sérieux et plein de gadgets. Un peu loin d'une certaine magie propre à éveiller l'imaginaire.
Pourtant, une fois habitué à une froideur apparente liée à ce monde robotique, on se prend finalement au jeu. Cette genèse n'est peut-être pas d'une folle originalité mais le scénario efficace est servi par d'assez belles planches aux constructions dynamiques et unies par une véritable cohérence graphique, chose rare dans un produit de studio.
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