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| Fanfreluches pour une sirène |
Yoyo a tout pour être malheureuse ! Son métier de poissonnière ne lui apporte ni l'argent ni la gloire, et son physique très ingrat complique sérieusement ses amours... Pourtant, protégée par sa gentillesse et sa naïveté, Yoyo conserve le sourire même dans l'adversité. Cette candeur l'empêchera de percevoir les changements qui l'entourent depuis qu'elle porte une amulette magique... Yoyo reste naturelle dans toutes les circonstances et cela va lui permettre de sortir indemne de cette incroyable aventure... |
  Oslonovitch
| Avec des noms pareils sur la couverture, un format vents d'ouest qui fait généralement la part belle aux crayonnés inspirés ou aux noirs et blancs subtils, cet album paraissait bien alléchant.
Dès les premières pages pourtant la joie retombe en découvrant un dessin gras, peu inspiré, brouillon, pas vraiment beau, pas vraiment laid, en tous les cas pas du tout ce qu'on s'attendait à trouver : bien trop morne et piètre.
Hélas la suite de la lecture va révéler un scénario du même acabit avec des personnages qui vont et viennent au gré des envies de l'auteur, sans but apparent, sans réflexion, juste histoire d'apparaître ou de disparaître. Le personnage principal est pourtant bien rendu, car des personnalités telles que celle de Yoyo on en voit souvent hélas… Difficile de se mettre dans la peau ou du moins de trouver des atomes crochus et de prendre en amitié un personnage aussi désagréable et pitoyable que celui de Yoyo…
L'histoire brouillonne et longue à souhait s'étire en plus sur des dialogues ridicules, des expressions sans inventivité, pas même originales, bref, c'est raté. Ajoutez à cela des longueurs terribles, des scènes qui en plus d'être inutiles discréditent le peu de sérieux que cet album aurait pu avoir (par un stratagème bancal reposant sur un message complètement navrant et prépubère) et vous obtenez un album qui n'a rien. Rien du tout.
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