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| Davor Lenko faisait tranquillement sa ronde dans sa centrale nucléaire, et le voici tout à coup transporté dans un monde étrange, le Saint Royaume. pourchassé par la Sainte Inquisition qui voit en lui le Prophète des Difformes, accueilli par ces derniers qui espèrent qu'il les libérera, Davor Lenko détient la clé du coeur des eaux lourdes... |
Xaviar
| "Les eaux lourdes" sont une vaste arnaque sachez le ! Vous qui avez à juste titre été horriblement déçu par "Lazaar" allez l’être encore plus! Car oui telle chose est possible, en effet cette fois ci point de monde parallèle hasardeux régi par des lois étranges ou débiles issues d’un cerveau en mal de maturité, ce n’est que d’un vulgaire voyage dans le temps dont il s’agit.
L’argument d’un futur Tchernobyl dans ces terres perdues entre Finlande et Russie sert de prétexte peu crédible à cette escapade temporelle, mais bon venant d’un auteur comme Larcenet fallait pas s’attendre à un coup de génie non plus! L’histoire est grotesque et voit une soi-disant secte post apocalyptique prodiguer soins contre les radiations contre une soumission sans faille, le n’importe quoi est poussé jusqu’à l’existence de mutants ayant refusé ces soins gratuits pour se voir horriblement mutilé et doté de facultés bizarres et ayant comme chef un embryon très moche vivant dans un cristal.
C’est navrant, idiot et sans imagination, le dernier des auteurs de Comics à 10 cents US t’en pond treize à la douzaine des torchons pareils! En plus, Larcenet n’exploite même pas à fond les possibilités du voyage dans le temps, y’a pas de Doloréanne ou de Mc Fly là dedans, franchement je suis déçu, déçu, déçu… comme chaque fois que j’ouvre un Larcenet, cet espèce de jean-foutre dénué d’humour et de talent, toujours prêt à faire de la BD bassement commerciale! Si j’avais été un garçon violent je lui aurai bourré la gueule façon Bill Baroud mais bon je me contenterai de l’humilier au ping pong façon Gaudelette!
Surtout gardez vos sous ou alors achetez vous plutôt le dernier XIII ou le "Guide de la cinquantaine en BD" au lieu de perdre vos sous avec cette merde!
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Oslonovitch
| Le deuxième tome des Entremondes apporte un brusque changement de ton qui surprend un peu. Bon d'accord je savais plus ou moins que "Les eaux lourdes" n'était peut être pas tout à fait dans la veine de "Lazarr" non plus hein…
En tous les cas, ce deuxième album des Entremondes apporte son lot de plaisir à défaut de rigolade poilante d'humour potache.
Le propos est grave, toujours saupoudré chez Larcenet par un humour parfois discret mais bien présent, histoire de…
Avec un trait très fin très différent du Larcenet que je connaissais jusqu'à présent, les personnages évoluent quelque part entre le rêve et le cauchemar, entre le présent et l'avenir, entre la galéjade et la tragédie. Peu d'auteurs peuvent se targuer de manier tous ces produits explosifs au niveau du scénario avec autant de facilité que ne le démontre encore une fois le gars Manu. Avec un jeu d'ombres sur les visages et des couleurs étudiées, ce dessin soutient à la perfection cette histoire à la fois dramatique et légère. Car oui, il y a quand même un côté plus léger que l'idée de base de l'album, un côté plus gai qui fait sourire, grâce notamment aux dialogues toujours bien choisis, aux expressions sans cesse bien senties.
Résolument différent de "Lazarr", aussi bien dans son propos que dans la façon de l'aborder, "Les eaux lourdes" est à nouveau une belle réussite signée Larcenet, une œuvre tragi-comique qui mérite la lecture.
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