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  Coacho
| El Zombo est un catcheur cubain qui tient plus de l’animal violent que de l’angelot. Pourtant, après avoir reçu quelques bastos dans le buffet dans une ruelle déserte, c’est ce qu’il va devenir. Il sera chargé de protéger une fillette et cette nouvelle mission sera comme tout ce qu’il fait ou a fait de sa vie : peu orthodoxe.
Sur un thème somme toute assez classique, résurrection et repentir d’un « violent » auquel on affecte une mission pacificatrice, les auteurs vont surtout livrer dans la démesure nécessaire à leur personnage.
Cette démesure se manifeste d’abord par le caractère en lui-même de Zed, El Zombo, un Golgoth tout en muscle qui tape toujours avant de discuter.
Autre point, l’univers dans lequel il évolue, que ce soit en tant que vivant dans ces stades enivrés de haine ou dans l’au-delà dans lequel son rôle s’affine et se précise.
Mais surtout, la démesure est graphique.
C‘est une explosion du trait, de la couleur, des cases.
Enfin, des cases, pour celles qui existent tant le personnage est incadrable !
Les traits sont exagérés, amplifiés à l’excès, caricaturaux à souhait, mais c’est vraiment tout à fait ce qu’on attend de l’album… Sorte de dessin animé à 1 image par seconde quoi !
La plupart des pages ont été conçues pour ce format animé à mon avis, ainsi que les couleurs, et ce trait coloré où les effets informatiques foisonnent mais tout en restant cohérents.
Le tout pour un cocktail fascinant.
Un album très musclé donc, violent, rapide, et qui sert de défouloir.
Reste à se mettre le CD offert comme BO de l’album. J’y vais de ce pas en espérant entendre le fameux bruit de ces vertèbres qui se brisent en une fois ! |
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