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  Cellophane
| Les dessins sont toujours magnifiques. Peut-être sont-ils moins inventifs que dans les deux premiers tomes où toute technologie se trouvait remplacée astucieusement par une machinerie, un dragon ou une personne.
Là, tout est designé pour correspondre au monde d’Ekho mais on a les caméras et à peu près tout ce qui fonctionne dans le monde du cinéma.
Non, ce sont les personnages, toujours très vivants grâce au trait dynamique, les couleurs ocres, les caricatures ou presque, qui fonctionnent le mieux. Les cases aux cents détails sont vastes alors que la paresse aurait pu pousser à faire un gros plan des personnages.
Les dessins, donc, sont magnifiques ; et c’est heureux car l’histoire n’a rien de palpitant...
Alors bien sûr, il y a tous ces clins d’œil à Marilyne, à sa vie, à Liz Taylor qui sont amusants. Et puis les situations sont cocasses : le don de Fourmille permet de mettre en relation des personnages qui ne devraient pas l’être.
Mais c’est à peu près tout ; l’enquête est assez creuse et tarabiscotée quand on a la réponse... Et on finit par décrocher de cette enquête tant ce n’est pas le plus intéressant (comme j’ai laissé tomber l’idée de trouver une logique crédible à la venue du Preshaun Sigisberg : le prétexte est bidon et justifie uniquement sa présence). |
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