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| Peur sur la ville à Londres... depuis quelques temps, chaque nuit de quartier de lune, on retrouve le corps sans vie d'un enfant égorgé à la faucille... Serial-killer ou adepte d'un culte druidique ancestral, comme semble le penser Dylan Dog ? Celui-ci suit l'affaire de loin tandis qu'il enquête sur Janet, une nounou peu ordinaire accusée par Mrs Pressman d'avoir ensorcelé sa famille... |
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| Un chef-d'œuvre dans la lignée des Dylan Dog. Chiaverotti, qui remplace le scénariste historique Sclavi, nous fournit une histoire plus qu'à la hauteur de son prédécesseur. Quant à Dall'Agnol, il s'impose parfaitement dans la série avec un graphisme en noir et blanc tour à tour violent et élégant, et des personnages au style épuré.
Sur fond de légendes celtiques, le célèbre "enquêteur en cauchemars" se retrouve ainsi confronté à un mystérieux assassin d'enfants, qui ne frappe que les nuits de quartier de lune… Le croissant de lune : une figure omniprésente dans l'album, de la faucille, arme du crime, à la lune elle-même, en passant par les horloges, les regards ensorceleurs de l'assassin… ce croissant d'une blancheur éclatante, souillé régulièrement par la noirceur du sang qu'il fait couler. Jamais dans un Dylan Dog l'antagonisme originel entre blanc et noir ne s'était aussi puissamment fait sentir ; pas de gris, pas de hachures, rien que de la lumière entourée d'ombre. Il serait tentant d'établir alors la comparaison entre le Bien et le Mal, dont la lutte semble imprégner le livre… pourtant, la distinction n'est pas aussi évidente qu'on pourrait se l'imaginer.
Avec des séquences à couper le souffle, un suspense maintenu intact jusqu'à la fin du livre, un dessin de toute beauté, et une narration si efficace qu'on ne prend pas le temps de réfléchir sur le scénario, ce Dylan Dog surclasse de loin tous les autres parus chez Hors-Collection, et m'a laissé toujours plus pantois à chaque lecture. Une lecture marquante, à tous points de vue. |
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