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| Rien ne va plus. Caïman révèle enfin son véritable visage tandis que Nikaidô s’affaiblit de jours
en jours. Surtout que de son côté, la sombre mémoire de Kemuri est en train de revenir… |
  herbv
| Nikaidô, Ebisu, et même Risu, sont dans une situation très difficile. La première est mourante et aucune magie n’agit sur elle, même celle de Noi, la seconde est carrément morte, massacrée par un double maléfique et Risu vient de se faire assimiler par une sorte de créature de fumée. Celui-ci dit s’appeler Kaas, l’être le plus funeste au monde. Ne parlons pas de Caïman qui s’est fait massacrer par En et dont le corps reste introuvable. Pourtant, le premier des mages n’est toujours pas tranquille, sentant sur sa nuque le souffle mortel du chef des yeux en croix. En effet, ce dernier semble bien être sur le point de réapparaître et sa vengeance risque d’être terrible.
Heureusement que la série bénéficie désormais d’un rythme annoncé de deux volumes par an, tant on est entrés dans une phase de l’histoire provoquant immanquablement un effet de très forte addiction chez le lecteur. Incontestablement, les nouvelles révélations sur la nature du chef des yeux en croix apportées par Q-Hayashida, l’auteure, donnent un nouveau rythme à l’histoire et relancent le récit. Certes, il ne faut pas s’attendre à une avalanche d’informations, ce n’est pas le genre de la mangaka. Elle continue à distiller les indications sur les trois mystères de la série. Qui est Caïman et comment est-il devenu ce qu’il est ? Quid de l’identité du chef des yeux en croix, que l’on soupçonne d’être lié d’une façon ou d’une autre à notre héros à tête de saurien, et quid de la nature précise de la magie de Nikaidô ?
Étant donné que la série est toujours en cours au Japon avec un seizième tome sorti en octobre 2011 (le rythme est annuel), le lecteur, malgré son envie d’avoir les réponses à ses questions, va devoir s’armer de beaucoup de patience, qualité devenue bien rare dans une société de l’immédiateté et de la consommation à outrance. Une fois de plus, l’aspect feuilletonesque de la bande dessinée japonaise démontre toute sa force, surtout quand il est maîtrisé comme ici. Le dernier chapitre est, sur ce point, tout simplement époustouflant et crée un besoin quasi-irrésistible de lire la suite.
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