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| Horous et Hyacinthe suivent leurs études de nécromancie. Leur chambrée décide d'accueillir Alcibiade, en dépit du fait qu'il ne soit pas nécromancien, à une seule condition : qu'il s'occupe de Tristan, un colosse à l'intelligence inversement proportionnelle à sa force, et qu'il réussisse ses examens. Ce qui paraît bien être impossible ! Au même moment, Horous est accusé d'avoir mis enceintes de nombreuses femmes - ce qu'il nie catégoriquement... |
  man
| Chaque tome de la série "Monsters" de l'univers Donjon constitue une surprise en soi, puisqu'il est confié par Sfar et Trondheim à un nouveau dessinateur, célèbre ou parfaitement inconnu. A chaque fois, je suis curieux du résultat, et qu'il soit bon ou mauvais , je suis toujours pris à contre-pied.
Cette fois-ci c'est Jean-Emmanuel Vermot-Desroches, remarqué par Joann Sfar sur le site coconino-world, où il a réalisé sa BD en ligne "Les chevaliers maigres", qui s'y colle pour son premier album.
Après l'album d'Andreas qui se passait à l'époque "Crépuscule" du Donjon, voici donc le premier Monsters de la période "Potron-Minet". Et c'est une bonne surprise : le dessin est vraiment sublime, et la noirceur de certaines scènes n'enlève rien au ton comique. Plus minutieux que Blain, dessinateur en titre de la période, il partage avec lui le goût des hachures et des forts contrastes dans l'éclairage. On en viendrait presque à regretter l'ajout de couleurs, tant les planches sont réussies. Le scénario, articulé autour du personnage de Horous le nécromancien, est empreint de cet humour qui fait désormais la marque de Donjon.
Un des meilleurs "Monsters", qui donne l'occasion de découvrir un dessinateur de talent.
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Joky
| Attention :BOMBE. Ce nouveau DM est pour moi, de très loin le meilleur de cette série, et pourtant, la concurrence est rude.
Il me réconcilie avec la période Potron-minet (puisqu’il se situe dans les –90). Le graphisme de Vermot-Desroches est très bon (si vous aimez le style donjon bien sur) et le scénario est délectable.
Seul regret :comme d’habitude, un peu court ;-) |
CoeurDePat
| Ce Donjon Monsters (niveau -97) se situe à l'époque de Potron-Minet, et met en scène principalement les personnages d'Horous, Alcibiade et Hyacinthe. Ainsi qu'également Tristan Chambon, qui ressemble étrangement à Zongo.
Le propos de l'album est relativement léger, puisqu'il traite d'aventures annexes néanmoins très intéressantes, à savoir (non exhaustivement) les études de nécromancie d'Horous, son rapport avec les femmes (hum !), son mariage. "La nuit du tombeur" se lit très facilement, très agréablement aussi. Si je devais lui choisir une catégorie, ce serait quelque chose comme "aventure et enquête policière assaisonné d'humour", le côté "enquête" étant bien apparent.
Je pense que la fin -- qui m'a paru un peu rapide, sans que ceci soit péjoratif -- pourra peut-être un peu surprendre, mais à la relecture je l'ai beaucoup appréciée.
Côté dessin, je ne connaissais pas Vermot-Desroches, mais son dessin est vraiment très beau. Il utilise beaucoup les hachures, ce qui en noir et blanc doit être superbe, et son style ne va pas sans "un petit quelque chose de Sfar" très agréable... Les couleurs sont soigneusement choisies pour rendre un aspect un peu sale, un peu glauque, très bien adapté à la ville médiévale.
A mon avis un chouïa en-dessous des séries principales de Donjon, "Monsters" reste néanmoins très intéressant de par son idée et sa mise en oeuvre, et cet album lui fait très largement honneur. |
june
| Retour vers le passé : les apprentis magiciens, nécromanciens et autre gnomonistes que sont Alcibiade et Horous vivent quelques unes de leurs premières aventures, au coté du jeune et toujours naïf Hyacinthe (loin de l'état d'esprit du gardien du Donjon qu'il deviendra à l'époque Zenith), et doivent faire la lumière sur des accusations qui visent le vautour nécromant : Horous serait à l'origine de plusieurs grossesses, mais s'en défend.
Calomnie ? Complot ? bien plus encore, pour ce qui est à mes yeux un des Monsters les plus réussis.
Le jeune Emmanuel Vermot-Desroches rend sa première copie chez un éditeur important, et c'est là une copie parfaite. Son trait est vif et dynamique, et son style d'encrage rappele celui de Christophe Blain, avec cependant une précision et un souci du détail assez saisissant.
Venu de la fourmillière web Coconino et du fanzinat (Choco Creed, entre autre), on attend désormais beaucoup de cet appétissant auteur d'Angoulême; et une fois de plus, merci aux deux initiateurs du projet Donjon pour savoir alterner avec autant de goûts les collaborateurs reconnus et les jeunes pousses enthousiasmantes. |
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