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| Terra Amata n'est plus : la planète s'est désagrégée en une multitude d'îlots. Marvin Rouge est chargé par Orlondow le Shaman de s'approprier la carte de ce nouveau monde, réalisée il y a bien longtemps par les mages de la cité de Divinascopus. Notre héros entame alors une quête périlleuse où il devra affronter le minuscule roi des Olfs ainsi que le Grand Khân et son armée. Mais le plus dur pour Marvin sera de se dépêtrer de la jalousie de Nicole et de Zakûtu… |
  CoeurDePat
| D'une lecture très agréable, cet album -- dessiné par Andréas -- nous révèle au compte-goutte quelques mystères entourant la destruction de Terra Amata, les mystérieux objets du destin, et l'esprit de ces objets. Cependant, le côté anecdotique n'est pas en reste, avec les amours quelques peu tumultueuses de Marvin Rouge, un passage avec des moines qui croient la fin du monde arrivée, le roi des Olfs ressucité, etc. Si ce côté quelque peu "futile" (quoique intéressant !) trouve bien sa place dans la série Monster des Donjon, en revanche cet album me fait plutôt l'effet d'un Crépuscule exilé.
Plaisant, j'ai cependant un peu de mal à l'évaluer. Très différent des deux premiers Monsters, plus "léger" que les précédents Crépuscules, il a une saveur différente des précédents albums. Reste à attendre le troisième volet de cette trilogie pour évaluer l'ensemble... |
june
| Le lapin vermillon préalablement apparu dans Crépuscule revient dans "La Carte Majeure", et effectue pour l'occasion (chronologie oblige...) ses premières missions au service du Roi Poussière, sur une Terra Amata en totale dissolution; le lapin rebelle et irrespectueux devra trouver la carte de cette planète desagrégée, jongler entre de nombreuses conquêtes, et se faire lécher par des moines reptiles frustrés, le tout sous le crayon du brillant Andreas, l'auteur de "Arq", "Mobilis", "Capricorne" ou "Cromwell Stone" (entre autres).
Trondheim et Sfar ont réglé leurs montres sur ce coup, et cet album fait partie d'un tryptique assez bluffant, dont le dernier volet paru ("le Noir Seigneur", un autre Monsters, illustré par l'undergroundissime Blanquet) clot un petit chapitre magistral de l'épopée Donjon. |
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