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| Le donjon est inondé. La faute en incombe à Alcibiade, qui possède un oeil de géant qui pleure sans discontinuer ! Alcibiade part avec Horous à la recherche du géant triste. En effet, depuis qu'il n'a plus qu'un oeil, la femme dont il est follement épris l'ignore. Les deux compères lui greffent un autre organe, puis tentent de convaincre la belle de le revoir... Autre publication: |
  june
| Le second tome de Donjon Monsters arrive sous les traits de Jean-Christophe Menu, et de son encrage gras et épais ("'Mune comix", "Omelette", "Labo"...). J'aime beaucoup l'univers de Menu, mais ne suis pas grand fan de son trait, habituellement. Mais une fois de plus, la sauce prend relativement bien et même s'il est loin de l'élégant trait fin de Trondheim, ou encore de Blain ou Vermot-Desroches, Menu n'en fait pas trop et réalise un album réussi.
Menu (un des piliers de la scène bd indépendante depuis plus de 20 ans, et complice de Trondheim depuis presque autant) met donc en images une aventure de Alcibiade et Horous, les deux pseudo mages du Donjon époque Zénith ; ceux-ci vont galérer pour soigner l'amour et l'oeil perdus d'un géant romantique mais bien naïf.
Evidemment, il va bien falloir quelques dizaines de pages pour que les 2 volatiles arrivent à leur fin, non sans maints rebondissements.
La cruauté des relations amoureuses est a nouveau abbordée ici, tout comme la naiveté de l'amoureux transi; Sfar et Trondheim auront quand même pimenté ce Monsters: magie et sorcellerie (ah, le "pout pout papillon"...) et macabre (quand nos 2 maitres ès-nécromancie se laissent putréfier après leur "mort", pour échapper a de vils adversaires...) sont au menu (hum, c'etait facile, je sais) du "Géant qui pleure". |
glotz
| Le Géant qui Pleure, Donjon qui fit couler beacoup d'encre à sa sortie : « C'est moche, c'est gras, le scénario est faible, BEURK !!! »...
Et bien non, je dois vous avouez que ce Donjon est mon Monsters préféré (avec le Blutch N & B il est vrai...)
Tout d'abord,, je trouve qu'au niveau scénaristique il est très intéressant, se plaçant entre les tomes 3 et 4, il raconte la quête du Géant Biscarra par Alcibiade et Horous qui se doivent de le faire arrêter de pleurer... Pourquoi ? car l'un de ses yeux sert à Alcibiade pour voir tout se qui se passe sur Terra Amata et si le géant pleure l'oeil pleure, innondant le château... vilà donc les deux magiciens (terme générique) partis à l'aventure, des sorts toujorus plus débiles, des personnages très intéressants, Marvin et Sonia la Grosse forment un couple très intéressant et le philtre d'amour, moyen oh combien surutilisé pour créer d'improbables imbroglios ou dénouer des situations bloquées est ici la cause d'une fin très originale ! Le scénario est donc très bon, largement supérieur au premier Monsters.
Mais le petit plus c'est Menu. Personnellement j'adore Jean-Christophe Menu (je suis d'aillerus en train de faire un site sur lui...), ses histoires aussi bien que son dessin et ce Monsters était son premier album couleur 44 pages... et il est génial le dessin est totalement le sien, contrairement à Larcenet qui s'était trop laissé influencé par Trondheim ou Vermont-Desroches qui s'il dessine très bien reste sous l'influence de Blain, celui de Menu n'en subit aucune, il est égal à lui-même, les personnages sont toujours aussi expressifs et bien rendus, le château de Sonia est génialement provocateur, la couverture très bien réalisée... que demander de plus ?
Ce Donjon ayant été le premier que j'ai lu et acheté (début 2003...) il est sûr que celà influence mon jugement mais au moment ou j'écris ceci (mai 2004) il fait parti pour moi des 3 meilleurs Donjon... |
Matt Murdock
| Dans la série "je-relis-des-BDs", j'ai récemment ressorti le Donjon Monster dessiné par JC Menu, Le Géant qui pleure, qui est un de mes Donjons favoris. D'abord parce que le dessinateur invité, JC Menu, n'a pas perdu de sa virulence dans cette production Delcourt, l'auteur préférant généralement s'occuper sur des Bds plus alternatives. Ensuite parce que c'est une des meilleurs histoires de Donjon avec celle du Monster de Blutch, et celui de Killoffer. En effet Lewis Trondheim et Joann Sfar nous ont concocté une histoire où l'humour flirte sans aucun problème avec quelques sujets plus grave.
Dans cet album, Alcibiade et Horous, les deux magiciens du Donjon, doivent retrouver un géant, dont ils ont volé un oeil qui n'arrête pas de pleurer. Le géant en question, Biscara, est triste car il souffre d'amour pour Sonia, un des personnages secondaires de Donjon. Les deux magiciens tenteront d'aider Biscara, pour qu'il puisse gagner le coeur de Sonia, qui pour le moment préfère faire souffrir le géant.
L'histoire est bourrée de gags un peu idiot, mais tellement bon à lire, notamment lorsque les deux magiciens jettent des sorts complètement farfelus, et surtout inadaptés à la situation. La palme revient au sort de nécromancie que les magiciens s'infligent pour pouvoir se sortir de terre, suite à leur capture par des Pygnains. Mais le ton est aussi parfois plus triste, notamment sur la souffrance de Biscara, brisé et frustré de ne pouvoir avoir en retour l'amour de Sonia. Beaucoup de chose donc, et comme d'habitude on a à boire et à manger dans ce Donjon.
Les dessins de JC Menu sont très bien, et très fidèle au style de ses autres BDs chez l'Association, comme Le Livret de Phamille. On notera aussi quelques légères références à Carl Barks dans sa représentation des personnages, qui ont parfois un physique à la Picsou, des images des Mickey Parade de mes 6 ans me sont revenues à la lecture de ce Donjon. J'aime beaucoup.
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