Le dessin de cet album est franchement plaisant, et sait se faire parfois très drôle (page central, le ptéranodon par exemple). Malgré cela il est parfois un peu maladroit, mais cette maladresse elle-même fait partie du style de «Dinozor Apokalips», et ne va pas sans lui conférer un cachet personnel.
L’histoire quant à elle est bien sympathique. Elle raconte comment à partir d’un incident de rien du tout les dinosaures ont disparu (j’extrapole un peu…), à cause de relations difficiles, et d’une situation somme toute assez complexe, parodiant de façon agréable et légère la politique internationale.
Menu fait dans l’ironie cynique, et cela réussit plutôt bien; on comprend en particulier qu’il n’y aura aucun vainqueur, ce qui est bien résumé par l’absurdité de la conclusion.