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| Un petit diablotin, nommé Diablotus, passe le temps en déterrant des squelettes doués de vie, pour les jeter dans les feux de l'Enfer. Mais il est bientôt rejoint par d'autres créatures... |
  CoeurDePat
| Graphisme très dépouillé, contour de cases absent, bulles inexistantes, Diablotus semble être un joli petit exercice de style.
Le scénario est également très limité : le cadre défini est la chasse par Diablotus de squelettes (qu'on trouve, fort logiquement, sous des cailloux), ainsi que la chasse de Diablotus par des spectres et un (plus) gros diable.
Malgré cela, on voit fort bien l'exploration des possibilités à l'intérieur du cadre restreint de l'histoire, et le graphisme (dépouillé) n'est pas minimaliste, et reste bien agréable.
L'incessante course-poursuite n'est à aucun moment lassante, car les péripéties, si elles se ressemblent parfois, sont toujours distinctes.
De plus, en 22 pages, Trondheim à le temps de ne pas lasser le lecteur.
Bref, j'ai été agréablement surpris par cette BD atypique et plaisante. |
Cellophane
| Trondheim se tourne vers le burlesque avec ce ton qui fleure le Laurel et Hardy, le Tex Avery… Le petit Diablotin à qui il en arrive de biens bonnes…
Ce n’est donc pas une BD pleine de réflexion et philosophie sur le diable ; simplement des situations (recherche de squelette sous les pierres, bêbêtes qui attaquent, monde du dessous avec sa porte, costume qu’on enlève) que Trondheim exploite comme des running gags au fil des pages pour tirer le maximum de chaque idée.
C’est distrayant sans être indispensable. |
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