J’aime beaucoup ces histoires qui se passent en marge de l’Histoire.
Celle-ci est particulièrement bien traitée, malgré la courte durée de lecture qui s’écoule sur 44 pages d’un dessin qui vous happe et vous transporte dans l’époque.
Entre réalisme photographique et trait plus épuré, ce récit est proche du film d’archive et nous montre un visage à contre-courant de 2 protagonistes, décideurs de guerre, mais aussi victimes de celle-ci et de sa folie…
Une pause cigarette qui rapprochera promptement ces 2 hommes que tout oppose et qui permet de s’interroger sur le bien, le mal, la guerre, sa raison et ses déraisons…
C’est peut-être la force de ce récit que de nous laisser les questionnements comme autant de pistes soulevées par Nikolavitch ? Oui, sûrement…
En tout cas, une lecture prenante…