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| Quand Christophe arrive avec ses parents au lotissement " le Clos de la flèche", il n'y a rien. Juste des pavillons gris ciment, sans barrière encore, et ornés de jardinets en terre battue. Les premiers à obtenir une barrière, ce sont les Pottier. Ça les élève socialement par rapport aux autres familles. Mais ils ne sont pas liants. Et leurs gamins sont de vrais " connauds " ! Chez Christophe, on est plutôt rock et surtout, très, très, Claude François. À sa mort, on a même porté le deuil. Chez les voisins, c'est plutôt Reggiani et Léo Ferré. Eux sont amateurs de naturisme. Au guidon de son vélo rouge, Christophe s'approprie ses territoires, rejoint la butte qui le rapproche de Dieu dans les moments d'intenses émotions, allongé les bras en croix. Entre deux verres de Tang à l'orange, il joue au Pouilleux, avec ses copains et une jolie fillette, un vrai garçon manqué. Et quand il va en vacances chez ses grands-parents, il retrouve Noiraud, son lapin, à l'étrange longévité. On est en 1976, c'était l'année de la grande sécheresse.
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  Coacho
| Premier décollage solo pour Christophe Gaultier, le partenaire siamois des frères Ricard, pour un album aux parfums seventies.
En plusieurs saynètes, il nous replonge dans les années mob, vélo avec cocottes en l’air, les bibelots de mauvais goût, les premiers émois, les bandes, la crédulité, et c’est avec un certain plaisir que nous nous retrouvons dans ces souvenirs.
Le trait de Christophe Gaultier reste le même, acéré, vif, nerveux, et donne une tonalité pré adolescente qui sert à merveille l’univers de ce recueil.
Mais malgré les sourires qu’il ne manque pas de nous soulever, il manque un petit quelque chose pour en faire un album différent, un album auquel on s’attache comme pris d’une bouffée nostalgique. A vous de voir.
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