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| Après un fabuleux périple, MM. de Villalobo et Maupertuis et leurs compagnons arrivent sur la lune. Alors qu'ils foulent une étendue totalement déserte, un tremblement de lune se produit... et une fastueuse cité royale surgit du néant ! Mais d'autres Terriens, menés par le fourbe Mendoza, atterrissent peu après, Leur seul but : trouver de l'or ! |
  pikipu
| Masbou et Ayroles continuent leur extravagante aventure. La Terre étant trop petite pour leur imagination, voici nos héros désormais sur la Lune...
J'attendais cet opus avec impatience. Fan de la première heure de Don Lope de Villalobos y Sangrin et de Monsieur Armand Raynal de Maupertuis, j'étais curieux de voir si une certaine lassitude n'allait pas apparaître dans le scénario de leurs aventures, si l'efficacité et l'humeur familiale du dessin de Masbou n'allait pas s'étioler. J'avais été moins conquis par le tome 5. J'attendais beaucoup de ce tome 6.
Une petite lecture, et me voilà rassuré.
Ayroles garde ce ton loufoque et abouti, plein de finesse, dans les dialogues et son découpage (chapeau!). Il dévoile au fur et à mesure (tout en en gardant plein pour d'autres tomes) une lune et un royaume qui évoquent les contes de Voltaire ou de Swift, un mélange entre une réalité terrienne et une extravagance sortie d'un imaginaire empreint d'humanisme et de Lumière.
Et à nouveau, on rit.
On rit de certains dialogues, de nombreuses situations (le principe de "l'arroseur arrosé" appliqué à la jalousie masculine, les grotesques destriers de nos héros). On se délecte des petits détails dont regorge le dessin car l'on se plaît à suivre ces petites scènettes au sein d'unegrande histoire. On pense alors à la coccinelle de Gotlib, ou à son récurrent Newton. On s'entiche à nouveau de ce charmant Eusèbe. Il est ici, comme à son habitude, un superbe énième rôle. Et on se réjouit que cette série se poursuive dans un septième tome.
Il y a dans ce tandem Masbou/Ayroles autant de magie que dans celui que formaient Uderzo et Goscinny.
Il en résulte des albums que l'on ne se lassera pas de lire. Et que l'on ne peut que conseiller.
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