|
| |
 |
 |
 |
 |
  oslonovitch
   | Dans ce troisième tome, Batman se retrouve confronté à pas mal de ses vieux démons, dans un album peut-être plus sombre que les deux précédents.
Les meurtres de flics continuent toujours selon le même rituel : le pendu et son jeu basé sur les dossiers d'Harvey Dent. Dent justement, alias "Pile ou Face", renforce son rôle dans ce troisième tome, en offrant un visage décidé, résolu à ne pas faire le moindre compromis : Batman comprend que son ancien ami Dent est loin. A défaut de faire dans l'originalité, ce morceau de scénario se tient et se voit même amplifié par les personnages qui gravitent autour de Dent. Mr Freeze, le chapelier, le pingouin et surtout le joker qui reçoit un rôle important dans cet album, notamment dans la farouche bataille qu'il lance contre la famille mafieuse de Gotham City.
L'arrivée dans le domaine des Wayne d'un jeune orphelin se fait de manière plutôt maladroite, et donne l'impression que Loeb est rapidement passé là-dessus pour en arriver à ce qui l'intéressait : le parallèle entre l'orphelin du présent et l'orphelin que fut Bruce Wayne lors de l'assassinat de ses parents. Derrière cette étape de l'histoire traitée sans génie, et même presque bâclée, on devine que cet orphelin va jouer un rôle important pour la suite des aventures de Batman qui aurait bien besoin d'une aide (Catwoman se fait bien silencieuse).
Encore une fois donc, Loeb joue un tempo efficace sur une histoire mi-super héros mi-polar musclée. Les tentatives de sensiblerie un peu mièvres passent finalement sans trop de casse grâce à une histoire toujours aussi touffue et ramassée, avec encore une fois beaucoup de personnages hauts en couleurs et les codes du genre plus que jamais présents.
Bref, c'est efficace, superbement dessiné, et conduit presque sans faute par un Loeb inspiré.
|
|
 |
 |
 |
 |
| |
| |