Nuit du 4 juillet, jour de la fête de l'indépendance. Le Bon Samaritain est fidèle au poste, prêt à écouter, à réconforter... Et c'est Arnie qui le contacte. Cette nuit-là, le jeune homme travaille comme gardien dans un parking. Or, c'est cette nuit que des souvenirs remontent du 3e sous-sol... Des souvenirs qui réclament vengeance... Des souvenirs qui tuent...
Encore un très bon one shot réalisé par le tandem constitué de Joël Callède et Denys.
Le scénario de ce polar fantastique n'est pas des plus original, mais en revanche il est diablement efficace. Hormis les passages mettant en scène le « Bon Samaritain », toute l'histoire de ce huis clos se déroule dans un parking à l'atmosphère oppressante. A l'instar des bons films d’horreur, Joël Callède prend le temps d'installer les éléments d'angoisse et de peur qui viendront apporter une crédibilité à son macabre récit. Tous les ingrédients sont réunis de façon à ce que les protagonistes sachent que la mort les attend au tournant !
Les dessins de Denys viennent sans conteste renforcer l'ambiance glauque des lieux. Les cadrages choisis, la manière dont les inquiétudes et délires des personnages sont portés à l'image constituent de vrais points forts pour cette bande dessinée.