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  herbv
| Sanko a désormais son propre vaisseau ; il est libre de se déplacer où bon lui semble. Cependant, l'ameublement fait défaut. Il serait peut-être temps d'aller faire quelques courses. Accompagné de son fidèle Avakian, un sakadoh des ténèbres, et d'une sorte de petit chien, la représentation physique de l'intelligence du vaisseau, le voilà parti à travers l'espace à la recherche de meubles. Et tant qu'à faire, il lui faut aussi des ossements, quitte à les prendre sur des humains encore en vie. De toute façon, dans cet univers impitoyable, personne n'est innocent, tout le monde est coupable de quelque chose.
Avec son deuxième tome (sur cinq actuellement au Japon, la série est toujours en cours), Q-Hayashida, l'autrice, poursuit la mise en place de son nouvel univers. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça n'avance pas beaucoup, qu'il y a cinq chapitres très poussifs pour un seul réussi. Entre un manque d'action, l'absence de fil conducteur et de la moindre tension dramatique, et un humour définitivement pas drôle, la mangaka ne nous donne pas envie de poursuivre la lecture de sa nouvelle création.
Si celle-ci peut paraître originale dans un magazine destiné à un lectorat plutôt adolescent comme l'est >Monthly Sh?nen Sunday du fait de son univers très sombre et gore, d'un dessin très brut, très lâché, tout à fait réussi, les personnes qui ont apprécié Dorohedoro ne peuvent que rester sur leur faim et regretter l’absence de la moindre ambition scénaristique. Néanmoins, les fans seront patients et espèreront une amélioration de l'histoire dans le prochain tome. Les autres peuvent d'ores et déjà lâcher l'affaire, malgré une belle réalisation française... |
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